Après la clôture du deux¬ième festival interna¬tional de Graffiti de Kin¬shasa «KinGraff 2014», le coordonateur de l’ASBL Culture Plus, Yann Kwete s’est dit en somme sat¬isfait du déroulement de cet événement. Il a, dans une interview à C-News, annoncé que le comité organisateur s’attèle d’ores et déjà pour la troisième édition prévue en décembre 2015 qui sera, d’après lui, riche en innovations.
La deuxième édition de «KinGraff» s’est clôtu¬rée le samedi dernier, étant l’organisateur de l’événement, pouvez-vous nous donner vos impres¬sions?
Oui, cette deuxième édi¬tion de «KinGraff» s’est su¬per bien passée même si on n’a pas eu à avoir tous les moyens requis pour ça mais l’idée était d’abord de réa¬liser une deuxième édition et de le faire. Nous remercions beaucoup les partenaires qui nous ont accompagné durant l’événement et même ceux qui ne nous ont pas accompa¬gné mais qui ont disposé de leur temps pour nous écouter. C’est vrai que nous n’avons pas pu atteindre les objectifs fixés pour cette deuxième édition à 100% mais le plus important était quand même de réaliser cette édition.
Mais justement qu’est-ce qui n’a pas marché pour cette deuxième édition?
Bon, ce qui n’a pas marché c’est dû à d’autres parte¬naires qui ne nous ont pas vraiment accompagnés. Donc il y a certaines cho¬ses qui devraient être réali¬sées avec l’appui de certains partenaires mais ne l’ont pas été. C’était la même chanson comme à la première édi¬tion. On comptait organiser un plan de dépistage avec le concours du PNMLS par¬ce que notre festival a deux volets. Un côté artistique et un autre côté sensibilisation avec les médecins. Cet ap¬port n’était pas là donc le PNMLS ne nous n’a pas ac¬compagné sur cet apport. Et cela ne nous a pas fragilisé, ça ne nous a pas du tout dé¬stabilisé, le plus important c’était de laisser ce message de prévention contre le SIDA sur les murs de Kinshasa. Là, nous avons acquis comme expérience d’éviter et cor¬riger toutes les erreurs de deux premières éditions, à contacter toutes personnes qu’on n’a pas pu avoir. L’idée maintenant c’est de préparer dès maintenant la troisième édition pour décembre 2015. On ne va pas se fatiguer et on commence déjà à pré¬parer cette édition. Il y aura beaucoup de choses qui se¬ront organisées en 2015 et nous comptons déjà les pré¬parer dès maintenant.
Alors parlons de cette troisième édition, quelles seront les nouveautés que vous allez introduire au festival?
Au fait KinGraff est un pro¬jet que nous avons mis sur pied mais dont jusque-là nous n’exploitons qu’un ou deux rubriques. Il y a donc d’autres éléments qu’on n’a pas encore intégrer dans le projet. A la troisième édi¬tion, nous allons organiser des séries de projections sur le Graffiti, nous allons aller dans des cités pour avoir des avis des gens comment ils voudront qu’on puisse réa¬liser leurs murs et marteler sur le côté vulgarisation sur le SIDA parce que KinGraff à la base est un programme de sensibilisation sur le SIDA. Et à côté de tout ça, peut-être en 2015 ou 2016, nous al¬lons organiser un grand fes¬tival de Hip-hop en associant des grands acteurs de l’Hip-hop avec Lexxus légal avec son festival aiRDi’Ci. Donc ça sera un grand festival de Hip-hop qui va réunir beaucoup de jeunes talents, beaucoup de rappeurs qui joueront plu¬sieurs rôles et viendront de différentes provinces. Ça sera un festival de Hip-hop qui re¬groupe toutes les disciplines comme le Graffiti, le Rap, le Slam et autres. C’est un pro¬jet que nous allons organiser entre 2015 et 2016.
Avant de nous quitter, un mot de la fin par rapport à «KinGraff»?
Mot de la fin, sincèrement je remercie la presse qui croit en nous et grâce à elle, nos éléments sont en train de toucher le monde-entier. Cette presse n’arrête pas de nous accompagner avec les difficultés que nous avons. Premièrement c’est la presse que je remercie. Et je dis merci à tous gens qui sont venus participer dans des ateliers et tous ces graffeurs qui sont venus de Dakar, du Togo. Vous devez savoir que nous nous sommes détermi¬nés à faire des choses très coloratives et novatrices dans le domaine de la culture à Kinshasa en particulier et en RD-Congo en général. C’est pour cela que nous allons or¬ganiser en janvier une sorte d’échange de voeux avec la presse pour lui présenter tout ce que nous projectons faire.
deo kokolo