Dans trois semaines, la planète entière célébrera la fête de la nativité et de nouvel an. Ces festivités ne passent jamais inaperçues en République démocratique du Congo, principalement à Kinshasa, où tout le monde tient à fêter cet évènement en famille.
Cadeaux et autres présents sont au rendez-vous à cette occasion. Des vendeurs de cartes de vœux font de bonnes affaires, comme ceux de jouets, vêtements et autres. A Kinshasa, tous les enfants insistent auprès de leurs responsables pour porter de nouveaux habits les 25 décembre et le 1er janvier. C’est à ce niveau que le calvaire des parents commence.
Outre de nouveaux vêtements, les enfants ont spécialement besoin d’argent de poche pour s’amuser avec leurs amis.
La plupart d’entre eux immortalisent les deux journées par des prises de photos. Toutes ces dépenses doivent être exécutées par des parents. Aucune excuse n’est admise par les enfants durant cette période.
Pourtant, beaucoup de parents ont des salaires qui ne peuvent pas supporter toutes ces dépenses. Pour ne pas décevoir les enfants, certains vont jusqu’à contracter de lourdes dettes.
Car au-delà de cadeaux, la cuisine doit être particulière à la Noël et à la Bonana. Il n’est pas question, pour les enfants, d’inviter leurs amis pour leur servir les feuilles de manioc ou autres légumes sur la table.
Le menu adapté doit tenir compte de la viande de vache, de porc, de chèvre… Or, cela coûte énormément cher, au regard du pouvoir d’achat des Congolais.
En plus, les commerçants profitent de ce moment pour augmenter le prix de leurs produits, sachant bien que les parents finiront par acheter pour faire plaisir à leurs enfants. Les autorités ne font malheureusement aucune démarche pour arrêter cette flambée de prix qui ne survient qu’a cette période particulière.
Les conséquences de toutes ces dépenses exorbitantes sont ressenties le mois prochain, soit en janvier. Car toutes les énergies on été consacrées à la Bonana et la Noël. C’est ainsi que ce mois est considéré comme le plus long de l’année, puisqu’étant le plus pénible.
Par LM