Vendredi 2 octobre 2015 dans l’enceinte des installations de «B-one télévision» à Binza-pigeon, ce fût une soirée haute en émotion. Le film «Kindoki» a été présenté en avant-première en cette soirée en présence des différentes personnalités de marque du monde culturel. Une production signée Hillary Makila en partenariat avec B-one télévision.
Ecrit et réalisé par Mania Tambwe, ce court-métrage est la mise sur scène d’une histoire vraie d’un jeune garçon appelé Placide avec sa petite sœur Rosie, qui vivaient avec leur mère à Paris avant d’être envoyés à Londres chez leur tante, Bibiche mariée à Patrick. L’arrivée de ces deux enfants a révélé la façade sinistre de Patrick, ignorée jusqu’alors par Bibiche sa femme. Ce qui conduit à une série d’événements horribles, comme ils commencent une bataille de ménage d’un soi-disant kindoki -sorcellerie en français. Accusé de sorcellerie, Placide trouvera la mort, noyé dans une piscine, alors qu’il était en train d’être exorcisé par Patrick, s’étant improvisé exorciste.
Ce film selon son réalisateur Mania Tambwe veut mettre en évidence les réalités des événements sévissant au sein de la communauté RD-congolaise établie au Royaume-Uni. Invité de l’émission Biso du vendredi dernier à B-one, Mania Tambwe a fait savoir que l’idéal à travers cette production cinématographique est de démontrer, bien qu’atteint de sorcellerie, que l’enfant ne mérite pas la mort. S’il faut le délivrer, cela doit se faire dans le strict respect de ses droits. «On ne condamne pas cette pratique. Seulement, on dénonce les meurtres perpétrés parce que x ou y est taxé de sorcier», a-t-il expliqué au cours de cette même tranche matinale, avant d’enchaîner: «le Kindoki -entendez la sorcellerie, ndlr-, ne doit pas être traité de la manière montrée dans le film». Présenté en partenariat avec le service cinématographique de B-one télévision, ce court-métrage a été produit par Hillary Makila et sa maison Central films.
Laurent OMBA