Les choses sérieuses ont commencé avec le début de production : Sicomines, la vision de Kabila triomphe !

Vendredi 13 novembre 2015 - 06:28

Rien qu’avec la production de la Sino congolaise des mines (SICOMINES), la RDC est en mesure de rembourser, sans qu’il n’y ait de casses, sa dette envers la Chine. Dans sa première phase de production, la SICOMINES vise 125.000 tonnes de cuivre. Une production, qui passera, à terme, à 250.000 tonnes de cuivre raffiné à 99%. Avec ses gisements de 10 millions de tonnes de réserves en cuivre et 6 millions en cobalt, la SICOMINES occupera le 1er rang africain et se classera parmi les 10 premiers au monde. Désormais, il ne sera plus question que des gens viennent en RDC creuser des trous, puiser les minerais et s’en aller. Dans le cadre de la politique de la Révolution de la modernité du Chef de l’Etat, celle qui consiste à faire de la RDC, un pays émergent à l’horizon 2030, la SICOMINES fait des réalisations anticipées au bénéfice des Congolais. Une solution a été trouvée pour résoudre le problème de fourniture de l’énergie électrique. C’est la réalisation de la promesse de Joseph Kabila de financer le développement du pays par ses propres ressources.

La première cathode produite par la SICOMINES a été dévoilée à Kolwezi dans la province du Lualaba. C’est la ministre du portefeuille Louise MUNGA qui a présidé la cérémonie en présence de son collègue des mines Martin KABWELULU, le 6 novembre courant à Kolwezi dans la province de Lualaba.

‘’  J’éprouve un sentiment de satisfaction et surtout de reconnaissance à l’endroit du Chef de l’Etat, Joseph KABILA,’’ explique Moïse Ekanga, le Secrétaire Exécutif du Bureau de Coordination et de Suivi du Programme Sino-Congolais, avant de poursuivre que ‘’lors de son discours d’investiture le 26 janvier 2001, le Chef de l’Etat parlait de la reconstruction de la RD, personne ne croyait qu’un jour, on pouvait utiliser nos ressources naturelles pour développer le pays.

C’est un pas considérable pour SICOMINES, la sino congolaise des mines. Le volet minier des contrats chinois est mis en production depuis octobre 2015. La première cathode de cuivre produite a été dévoilée par la ministre du Portefeuille Louise MUNGA et le vice-gouverneur de l’Exim Bank de Chine. Cette première phase vise une production annuelle de 125. 000 tonnes de cuivre. Et pour la deuxième phase, la Sicomines va atteindre une production annuelle de 250. 000 tonnes de cuivre raffiné à 99 %. Donc, il n’y a plus d’inquiétude sur le remboursement de la dette de la Chine par la RDC. Le doute est levé sur les contrats sino-congolais.

Avec ses gisements de 10 millions de tonnes de réserves en cuivre et 6 millions en cobalt, la SICOMINES sera le premier producteur en Afrique et va se positionner parmi les 10 premiers producteurs du monde.

‘’ Tout ce que nous savons est que les gens viennent seulement exploiter nos ressources naturelles en laissant des trous par-ci par-là, et même une pauvreté indescriptible  au sein de la population. Mais, jamais on n’a construit le pays. Aujourd’hui,  grâce à la détermination du Chef de l’Etat  Joseph KABILA et à la coopération sino-congolaise, nous avons un modèle de partenariat public-privé qui porte des fruits, s’est réjoui Moïse Ekanga numéro un du programme sino congolaisC’est un pragmatisme qui traduit la parfaite collaboration entre l’Etat et les privés. Cette collaboration contribue au développement socio-économique de la RDC. Elle exploite l’expertise technique et managériale des sociétés chinoises. La SICOMINES dispose d’un effectif de 3000 employés dont 75 % de congolais. Elle assure le transfert des connaissances et des technologies, et facilite l’intégration aussi bien sociale que culturelle. Cette entreprise minière pratique basée sur le respect strict de l’environnement. ‘’C’est un projet vert qui respecte les normes environnementales, a précisé Jean Nzenga, le Directeur Général Adjoint de la Sicomines.  69 millions USD ont été alloués, spécifiquement, pour les travaux environnementaux dont une bonne partie est déjà opérationnelle.

Des réalisations anticipées au bénéfice  des congolais

Avant sa construction et sa mise en production, le projet SICOMINES a déjà financé 12 projets d’infrastructures les plus urgents en faveur des populations de la Républiques Démocratique du Congo. Parmi ces réalisations, il y a notamment le Boulevard du 30 juin, l’esplanade du Palais du peuple, l’avenu du Tourisme, le Boulevard triomphal, la route Lubumbashi-Kasomeno, l’hôpital du cinquantenaire, etc. Ce qui fait un total de 220 Km de routes, 90. 000 mètres carrés des hôpitaux et places publiques, 19 groupes électrogènes et 6. 700 panneaux solaires ayant pour but d’améliorer la circulation urbaine et d’embellir l’image des villes. A travers le pays, 24 autres projets y sont repartis avec un montant total de 250 millions des dollars US, y compris les frais des travaux de la route Bukavu longue de 55,5 Km et celle Lwambo-Mitwaba-Kamanyola. Une grande partie de ces projets sont déjà dans la phase dans la phase d’exécution. Selon le Directeur Général de la SICOMINES, SUN RUIWEN, ‘’depuis sa création au mois de septembre 2008, la Sicomines exécute rigoureusement les conventions et accords dans le cadre du projet de collaboration sino-congolaise, concrétise les engagements liés aux projets d’infrastructures, signé 34 contrats de projets d’infrastructures; la Sicomines développe rapidement le projet minier, achève la construction et la mise en production de sa phase I compose de l’extraction des minerais, de la concentration et de la métallurgie’’. C’est un projet bénéfique pour la RDC. Il est emportant de souligner qu’aucune entreprise chinoise actionnaire de la SICOMINES n’a tiré les dividendes de cet investissement minier.

La détermination des actionnaires

Il s’agit d’un ferme engagement conclu entre la RDC et un groupement d’entreprises chinoises en 2008. L’approche a donné naissance à une joint-venture entre la Gécamines, entreprise de l’Etat congolais avec 32 % de parts sociales et les entreprises chinoises 68 %. La compagnie née de ce contrat s’appelle Sino-Congolaise des Mines- SICOMINES- qui doit exploiter le cuivre et le cobalt à Kolwezi.

Les actionnaires de la SICOMINES se réjouissent du succès récolté par ce projet dont les fruits sont concrets. Le Président de CREC,  ZHANG ZONGYAN n’a pas caché sa joie avant d’indiquer qu’avec l’attention particulièrement accordée par l’Etat congolais et l’Etat chinois, sous l’impulsion de Son Excellence Monsieur le Président de la RDC, Joseph Kabila Kabange, le projet minier Sicomines, appuyé fortement par les autorités congolaises et guidé soigneusement par l’ambassade de chine au Congo, a pu anticiper sa mise en production de la phase I, après 2 ans et demi de construction minière intensive, avec l’aide remarquable de l’Exim Bank of China et le Bank of China, marquant ainsi une vitesse disons chinoise en toute l’Afrique et forgeant également une qualité chinoise du projet. Le CREC, a-t-il ajouté,  ensemble avec les autres actionnaires chinois de la Sicomines, exécutent rigoureusement les différents accords et conventions dans le cadre du projet de collaboration, améliorent sans relâche les plans de conception, de construction et d’investissement, en profitant de leurs atouts synthétiques dans le secteur d’infrastructures. Les progrès sont obtenus par les deux parties, congolaise et chinoise, qui travaillent coude à coude, et main dans la main’’.

’Aucun développement n’est possible sans la paix, a déclaré le Directeur Généal de la Gécamines, Jacques Kamenga qui a salué les efforts de Joseph Kabila avant d’ajouter que ‘’les revenus que la Gécamines tire de la Sicomines, contribuent à la mise en place des infrastructures au pays’’. Pour lui, ‘’ce projet à un impact économique très important pour le pays en termes de création des emplois et de revenues possibles. La Gécamines trouvera son compte dans les dividendes ‘’.

Pendant ces dernières années, dans la mise en œuvre de la Révolution de Modernité, l’Etat congolais applique la stratégie économique priorisant les infrastructures, le bien-être de la population, l’agriculture et la production minière, lance amplement la coopération internationale, ayant enregistré, par conséquent, une croissance économique durable de nombre d’années, qui promet une vision de collaboration plus encourageante pour le Congo et la Chine, dans les différents secteurs tels que l’économie, la technologie, le commerce et les infrastructures.

‘’La loi n° 14/005 promulguée par le Chef de l’Etat en février 2014 régit le partenariat public-privé.  Il n’y a pas seulement que des Chinois. La RDC offre d’énormes opportunités d’investissement aux autres partenaires et consortiums du monde entier à intégrer ce modèle de coopération pour développer notre pays, a rappelé Moïse Ekanga qui coordonne et assure le suivi du programme sino-congolais.

CREC est une  société de construction d’infrastructures la plus influente et exemplaire qui mène ses activités dans plus 90 pays et régions du monde. Elle figure parmi les meilleures sociétés mondiales pendant les 10 dernières années consécutives, se positionnant à la 71ème place en 2015. Depuis des années, le Groupement d’entreprises chinoises composé notamment de CREC, de Powerchina et de Huayou Cobalt collabore étroitement avec la partie congolaise pour matérialiser, parallèlement, l’exploitation des ressources minières de la Sicomines et la construction des infrastructures en RDC. Plus de 800 millions USD d’investissement sont déjà arrangés, 34 contrats des projets sont déjà signés.

Le projet se confie  le principe d’apporter le bonheur aux habitants environnants et assume activement la responsabilité sociale, ayant contribué avec plus de 2 millions et 600 mille USD dans la construction et la réhabilitation des voiries urbaines et des routes rurales, la dessert d’électricité et d’eau pour les quartiers et cités populaires, et les soins médicaux à titre gratuit envers les écoliers et lycéens locaux, etc., dans la ville de Kolwezi, province de Lualaba.

L’énergie électrique, la solution trouvée

Le projet Sicomines se veut un jalon historique du partenariat commercial gagnant-gagnant entre le Congo et la Chine, et un modèle de la coopération sino-africaine. La deuxième phase de production est plus ambitieuse : 250. 000 tonnes de cuivre raffiné à 99, 99 %. On devrait avoir 80.000 tonnes de cuivre sous forme de cathode avec une pureté de 99.99 %. ‘’40.000 tonnes environ seront contenues dans les concentrés sulfureux. La 2ème phase doublera la production. On va améliorer le traitement soit avec l’hydrométallurgie soit avec la pyrométallurgie. Ce projet S est différent des autres projets, s’est réjoui Jean Nzenga, le DGA de la Sicomines.  Mais, le grand défi reste celui de l’énergie électrique, un problème qui frappe toutes les sociétés minières de la RDC. Un barrage hydroélectrique sera érigé à BUSANGA pour permettre à la SICOMINES d’être à la hauteur de ses ambitions. ‘’Le site a été déjà identifié, les études de faisabilité déjà réalisées, les travaux vont démarrer d’ici au moi de mars, pour offrir à la Sicomines de l’énergie afin de résorber définitivement ce problème, a annoncé Moïse Ekanga Lushyma.

Des réactions des diplomates

Après une mission d’information effectuée dans les installations de la SICOMINES en mai 2015, les ambassadeurs, les chefs de mission diplomatique et des représentants résidents du Programme des Nations unies pour Développement – PNUD -, du Fonds monétaire international – FMI – se sont dit impressionnés par cet investissement qui constitue ‘’une véritable contribution  création des richesses, ce qui permettra à la population congolaise de trouver l’emploi et d’augmenter ses revenus’’. Pour l’ambassadeur de l’Union européenne Jean Michel Dumond, ‘’ l’Entreprise comme Sicomines est entièrement dans le formel, c’est un projet qu’il faut encourager’’. Alors que le n°2 de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique en RDC a appelé d’autres investisseurs à suivre l’exemple de la Sicomines.

Hier, la convention de collaboration a suscité inquiétudes et doutes, avant d’être validée  par le parlement congolais. Aujourd’hui, la promesse de Joseph Kabila se concrétise. La RDC peut désormais utiliser ses propres ressources naturelles,  pour financer son développement.

John Omombo Tshumba

Chargé de communication et des NTIC au BCPSC