Les services SMS est Internet demeurent indisponibles...

Mardi 3 février 2015 - 10:36

Le pays perd 19 millions des dollars par jour.

En maintenant jusqu’à ce jour la fermeture des réseaux sociaux, notamment internet mobile, les SMS et leurs affidés tels Facebook, Twiter, Likendlin et autres, le gouvernement était loin de s’imaginer les pertes énormes que le pays allait subir sur le plan financier, économique, bancaire, scientifique, médical, sportif et des loisirs. D’une manière générale, ce qui est grave et inadmissible, c’est qu’il s’agit là d’une violation flagrante de la Constitution sur la liberté d’informer et d’être informé. Un véritable Archipel de Goulag de triste mémoire comme à l’époque de Staline, tel que l’avait décrit l’écrivain russe Igor Solyenistine.

Impact financier très énorme

Selon des études menées jusque-là par des spécialistes éprouvés, la RDC a subi par jour pendant les quatre journées chaudes des pertes de l’ordre de 19 millions des dollars Us au niveau des recettes. Tous les domaines de la vie nationale, ont sérieusement souffert de ces mesures jugées maladroites, inutiles et contre-productives sur le plan politique. Car elles ont davantage énervé l’opinion qu’elles n’ont arrangé quoi que ce soit. Bien au contraire, durant l’année fiscale 2014, le Produit Intérieur Brut a été évalué à l’ordre de 12 milliards des dollars Us représentant l’addition des 32 millions des recettes réalisées par jour par tous les services financiers, économiques, commerciaux, scientifiques, sportifs, culturels et autres intervenants dans la réalisation de la vie nationale.

Réseaux sociaux toujours fermés

Jusqu’à ce jour et malgré les promesses faites par les autorités politiques, les réseaux sociaux demeurent fermés ou fonctionnent avec une telle lenteur qu’il faut un temps fou pour télécharger les documents sur le fixe. Tout fonctionné au ralenti et les conséquences sont indicibles à tous les niveaux de la vie nationale. Si l’internet a été remis sur le fixe, le SMS et celui fonctionnant sur le mobile sont toujours fermés à double tour. Or, il est établi que le banques commerciales privées et paraétatiques fonctionnent sur base de ces deux systèmes. On peut imaginer les pertes enregistrées par jour par les institutions bancaires, notamment dans les transactions avec leurs clients et partenaires tant internes qu’internationaux. Que des pénalités les institutions bancaires congolaises vont-t-elles subir? Comment les banques commerciales privées vont-t-elles combler ces pertes énormes évaluées par millions de dollars ? Ce sera probablement sur les comptes des épargnants à tous les niveaux pour éviter la banqueroute Piqué par l’on ne sait quel moustique, le gouvernement vient d’instaurer la TVA de 16% sur les comptes bancaires des clients. Cela ne risque-t-il pas de voir renaitre la thésaurisation de triste mémoire qui avait été à l’origine de la fermeture de la presque totalité des banques commerciales privées jusqu’à l’avènement de I’AFDL? Ironie du sort, ce sont les héritiers de ce régime créé par Kigali qui semblent retomber dans les travers de la période du MPR-parti Etat par ces mesures contre-productives et anti patriotiques.

Il n’y a pas que les institutions bancaires qui sont rudement frappées par la fermeture des réseaux sociaux. L’on compte aussi et surtout les régies génératrices des recettes de I’Etat, notamment la Direction Générale des Impôts, la Direction Générale des Recettes Administratives, Domaniales et de Participation, la Direction Générale des Douanes et Accises et d’autres circuits producteurs tels la RVA, la RVM, la RVF, etc. Ces régies souffrent aussi durement de ces mesures car non seulement elles subissent d’énormes pertes mais elles seront frappées par des pénalités financières pour les retards enregistrés dans la réalisation de leurs recettes propres que dans les transactions avec leurs, partenaires tant internes qu’internationaux.

Services de sécurité aussi pénalisés

La fermeture de ces réseaux sociaux et Surtout Je SMS a pénalisé aussi les services de sécurité dans leurs mouvements et surveillance du territoire national. Comment pouvaient- ils surveiller les conversations tant su le téléphone mobile que dans le système des réseaux sociaux très friands de ce genre d’évènements ? Comment peuvent-ils alerter le danger qui surviendrait d’un terroriste ou un bandit à main armée menaçant des pauvres citoyens?
F.M.

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