(KINSHASA)- Deux heures après la répression de leur marche, les leaders des Forces politiques et sociales ont condamné la sauvagerie et exigé la libération sans condition de toutes les personnes arrêtées. Dans une déclaration lue au siège de l’Unc de Vital Kamerhe, les ténors de cette plateforme de l’opposition radicale ont promis d’organiser des nouvelles marches. ‘‘Les Forces politiques et sociales invitent toute la population congolaise à participer massivement comme aujourd’hui aux marches qu’elles vont organiser sur toute l’étendue de la république dans un avenir proche’’, peut-on lire dans la déclaration. Outre Kinshasa, les militants de l’opposition étaient aussi dans la rue à Butembo, Bukavu et Masimanimba. Je félicite les congolais qui sont descendus dans la rue comme nous pour dire non à toute révision constitutionnelle, a indiqué Vital Kamerhe, le leader de l’Unc. Les opposants visaient, à travers la marche, demander la convocation du dialogue par la Monusco conformément à l’esprit et à la lettre de l’accord cadre d’Addis-Abeba ainsi que de la résolution 2098 du conseil de sécurité des Nations Unies. Ils ont rappelé le rejet de toute tentative de révision de la constitution actuelle ou l’élaboration d’une nouvelle constitution. Autre revendication, c’est la libération de tous les détenus politiques et d’opinion. Il s’agit, selon les têtes d’affiche de l’opposition, de Jean Bertrand Ewanga, Diomi Ndongala, Pasteur Kuthino Fernando et Kabatshi, le président fédéral de l’Udps Mbuji Mayi.