Après son audition, mardi 26 juillet au Parquet de grande instance de Gombe, le chanteur congolais Koffi Olomide est placé sous mandat d’arrêt provisoire à la prison centrale de Makala.
Le Parquet le poursuit pour coups et blessures volontaires administrés en public à l’une de ses danseuses. Les faits ont eu lieu vendredi dernier à Nairobi, au Kenya, d’où l’artiste musicien congolais a été expulsé suite à cet acte.
Au sortir de l’audition, Me Tony Mwaba Kazadi, l’un des avocats de Koffi Olomide indique que l’instruction se poursuit.
« L’instruction va continuer mais avec Koffi en privation de liberté. On l’achemine [à la prison centrale de Makala]. Pour la loi, c’est 5 jours et après on verra », a expliqué Me Tony Mwaba Kazadi.
Selon l’avocat de Koffi Olomide, le fait reproché à Koffi Olomide a déjà été classé sans suite.
« Ici on le poursuit alors qu’il n’y a ni plaignant ni dénonciation d’une autorité judiciaire de Nairobi », a déploré Me Tony mwaba Kazadi.
Des sources judiciaires renseignent qu’il y a plusieurs plaignants notamment le ministère kenyan du Genre et l’Etat congolais à travers les ministères provincial et central du Genre.
Me Tony Mwaba se veut prudent et ne confirme pas ces faits.
« On a entendu qu’elle est [Mme Mabunda, conseillère du chef de l’Etat en matière des violences faites à la femme] derrière le dossier mais nous on ne l’a pas vu. Je suis avocat je dois éviter des affirmations », a-t-il indiqué.