La prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA (PVV) demeure encore préoccupante en RDC. Le gouvernement devrait mettre suffisamment des ressources afin de permettre à un grand nombre de malades d’avoir accès au traitement.
La prise en charge des PVV continue à poser problème en RDC. Elle consiste à offrir aux PVV, un paquet complet d’intervention, a déclaré le chef de section partenariat au secrétariat exécutif du Programme national multisectoriel de lutte contre le sida (PNMLS), Dr Aimé Mboyo. Et de poursuivre, cette prise en charge comprend essentiellement de traitement des soins opportunistes. Cela signifie, explique ce médecin, il y a deux volets, prise en charge nutritionnelle et psychosociale.
D’après Dr Aimé Mboyo, il y a nécessité de faire un suivi biologique pour une malade qui est sur les antirétroviraux. En effet, il est important de suivre l’efficacité du traitement et la toxicité des médicaments. A l’en croire, ce suivi permet d’évaluer la réponse immunitaire pour savoir si le traitement est efficace ou encore si le malade réagit positivement ou non au traitement.
DES RESULTATS ENCOURAGEANTS EN RDC
Bien que la prise en charge des PVV demeure insuffisante en RDC, le pays enregistre des résultats encourageants, a fait savoir Dr Aimé Mboyo. C’est pourquoi, a-t-il estimé, le gouvernement doit mobiliser davantage des ressources pour faire face aux 516 zones de santé à travers les 26 provinces qui devaient être ravitaillées en ARV. A ce jour, 412 zones de santé assurent une couverture géographique. Un effort positif pour le pays, a-t-il lâché avant d’ajouter, il faudra que le pays passe de 35 à 80% de couverture en termes de traitement. Sur plus de 420.000 personnes vivant avec le VIH/SIDA, 110.000 seulement sont sous traitement, a déploré cet expert du PNMLS. Et de souligner que 36 zones de santé sont couvertes des ARV à Kinshasa.
Par ailleurs, le Dr Aimé Mboyo estime que la population devait se faire dépister pour connaitre son état sérologique. Une fois qu’on sait qu’on est séropositif, le malade a besoin d’un soutien psychologique pour lui permettre de vivre positivement, a-t-il fait remarquer.
Pour terminer, il a souligné que les personnes infectées développent des maladies opportunistes. Pour ce faire, il faut une prévention afin de leurs donner des soins et traitement appropriés pour ces genres de maladies. Selon lui, les PVV doivent bénéficier des ARV pour leur permettre de vivre longtemps tout en étant malade. Aussi, a-t-il poursuivi, ces ARV doivent être accompagné d’une bonne nutrition, d’un suivi biologique et clinique de manière périodique et régulière. Et de souligner que 36 zones de santé sont couvertes des ARV à Kinshasa.
Mathy MUSAU