A Kinshasa, le président du Sénat a mis en garde contre toute modification. Son homologue de l‟Assemblée nationale se dit lui favorable au débat sur la modification de certaines dispositions de la constitution. Les esprits s'échauffent sur la scène politique congolaise. Alors que le président Joseph Kabila n'a toujours pas dévoile ses intentions pour la prochaine élection présidentielle de 2016, à Kinshasa, les parlementaires débattent vivement. Nouvel exemple ce lundi avec la sortie remarquée de Léon Kengo Wa Dondo. Le président du Senat et ancien candidat à la présidentielle de 2011 a été très clair : "il ne faut pas tirer prétexte de la révision constitutionnelle pour aboutir à un changement de constitution: cela n'est pas prévu par la Constitution en vigueur", a-t-il insisté dans son discours de rentrée parlementaire. "Comment peut-on prendre le risque d'altérer ce compromis politique sans menacer la cohésion nationale et la paix sociale ?", s'est interrogé M. Kengo, ancien Premier ministre. La réponse de la majorité présidentielle n'a pas tardé. Aubin Minaku, président de l'Assemblée nationale se dit lui favorable au débat sur la modification de certaines dispositions de la constitution. Pour le secrétaire générale de la majorité présidentielle congolaise, "il faut débattre librement en tant qu'élu, dans un climat serein."