à 125 km au Sud de Kisangani (Tshopo), éprouve d’énormes difficultés pour la pose des diagnostics des patients suite au manque des certains matériels appropriés dont la radiographie et l’échographie.
Le médecin chef de la zone de santé d’Ubundu, docteur Daniel Pululu l’a dit samedi 30 janvier.
Il a indiqué que cette situation ne permet pas au corps soignant de distinguer certaines pathologies et d’apporter des soins appropriés. A cela s’ajoute le manque d’ambulance pour le transfert des malades à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo.
«Nous avons des cas de référence qu’on peut faire au niveau provincial mais nous n’avons pas une ambulance affectée à l’hôpital. Nous avons notre appareil radio mais on ne sait pas l’utiliser parce qu’on ne sait pas l’installer faute de techniciens», a souligné docteur Daniel Pululu.
Il a également rapporté que l'établissement hospitalier d'Ubundu se fie seulement aux signes cliniques pour soigner un malade:
«On se fie jusqu’à la clinique, c’est pourquoi il y a des malades qui sont parfois opérés pour des choses qu’on pouvait traiter médicalement. Ce n’est pas intéressé pour un médecin. Il faut réunir tous les éléments pour qu’on puisse aller très loin pour poser l’acte chirurgical. Nous trouvons que ça vaut la peine pour nous aider à évoluer dans les diagnostics».
En juillet 2015, plus de soixante-dix femmes souffrant de fistule avaient subi des interventions chirurgicales à l’hôpital de référence d’Ubundu. Ces femmes étaient venues des plusieurs localités de la Tshopo, de la province voisine du Bas-Uélé et celle du Maniema.