Le conseil d’administration de l’hôpital général de référence de Basoko ainsi que des responsables des centres de santé de cette cité de la Province Orientale ont annoncé dimanche 30 novembre que la fréquentation des structures sanitaires avait baissé. Selon eux, moins de 50% de malades fréquentent les structures sanitaires depuis deux mois.
Le médecin directeur de l’hôpital général de référence de Basoko, docteur Béatrice Lisimo, explique que cette baisse de la fréquentation des structures sanitaires est causée par le fonctionnement « des maisons de traitement illégales ». Il affirme que des jeunes diplômés en sciences infirmières sans emploi y soignent des malades.
Des sources hospitalières indiquent que la fréquentation à l’hôpital général de référence de Basoko est passée d’une moyenne mensuelle de 180 malades à une cinquantaine depuis deux mois. Certains infirmiers affirment que la situation est la même dans les autres centres de santé.
D’après le médecin directeur de l’hôpital général de référence de Basoko, cette situation a des conséquences graves sur la santé de la population et le fonctionnement des structures sanitaires.
Certains malades arrivent à l’hôpital dans un état critique après avoir perdu du temps à chercher à se faire soigner ailleurs.
Cette baisse de la fréquentation aurait également des conséquences sur les recettes des centres de santé.
De leur côté, certains habitants de la cité de Basoko estiment que les coûts des soins de santé sont très élevés dans les structures sanitaires.
Les autorités sanitaires exigent, pour leur part, la fermeture des maisons de traitement illégales.