JOURNEES PORTES OUVERTES A TRANSCO LE DG KIRUMBA OFFRE UN LIFT AUX PERSONNES DE TROISIÈME ÂGE

Mercredi 1 juillet 2015 - 06:19

Une fête dans la fête hier à la société publique Transport au Congo, (TRANSCO). La commémoration de l’Indépendance a coïncidé avec le deuxième anniversaire de Transco, lancé le 30 avril 2013 par le chef de l’Etat, Joseph Kabila. Là où beaucoup auraient fêté avec pompe, les dirigeants de Transco ont donné dans la sobriété, préférant montrer ce qui se fait, en organisant une journée portes ouvertes. Avec des invités surprise, les personnes de troisième âge, pensionnaires du home de Kabinda, dans la commune de Lingwala.

Le DG Kirumba explique que l’objet principal de cette journée « portes ouvertes » c’est d’abord de célébrer le 2ème anniversaire de Transco, lancé le 30 juin 2013 par le chef de l’Etat. « Nous avons pensé honorer cette journée en organisant une journée portes ouvertes pour informer la population que nous travaillons pour mieux les servir. »
Et travailler, à Transco, n’est pas une vue d’esprit. Car après deux ans de fonctionnement, des avancées significatives ont été enregistrées. Notamment la création des lignes pour transporter le maximum de gens. " Nous avions commencé avec moins de 10 lignes, aujourd’hui nous sommes à 20 lignes. Nous estimons que par rapport au nombre de bus que nous avons aujourd’hui, 500, la répartition de lignes est telle que nous pouvons nous estimer satisfaits d’avoir mieux répartit ces bus pour transporter le maximum des gens et la majorité de la population de Kinshasa", s’est exprimé Kirumba. Selon ce dernier, " le bilan est largement positif parce qu’au regard du business plan de Transco, qui avait indiqué un certain nombre d’activités à accomplir, nous avons réalisé largement au-delà de ce qui avait été prévu ", a-t-il indiqué, satisfait.
Les grandes difficultés, fait remarquer le DG de Transco, c’est au niveau de l’exploitation. Particulièrement "l’incompréhension des passagers qui souvent ne comprennent pas notre déontologie. Nous avons un certain nombre d’instructions que nous demandons aux passagers de respecter et la grande difficulté c’est que les passagers ne les observent pas", regrette le DG Kirumba.
Le projet d’avenir, confie Michel Kirumba, c’est essayer de mieux maintenir les 500 bus pour qu’ils puissent vivre au moins les 5 ans de la garantie du constructeur. Et que pendant ces 5 années, la société puisse continuer à mieux servir la population. Avec l’espoir que le Gouvernement augmente le nombre de bus dans les coins qui ne sont pas encore servis, précisément en provinces puisque Transco a vocation de servir toute la République.
Pour l’extension en provinces justement, il y a des préalables. C’est aux provinces de mettre à la disposition de Transco des dépôts, des infrastructures d’une part, et d’autre part, le gouvernement doit acquérir des bus qui doivent aller servir dans ces provinces. " A notre niveau, nous voudrions vous assurer que nous avons déjà mené toutes les études dans les grandes villes où nous devrions commencer, notamment Lubumbashi et Kisangani. Les études ont été déjà transmises au Gouvernement, lorsque les infrastructures seront prêtes, à notre niveau nous sommes prêts pour démarrer. Je ne sais pas vous donner une date exacte parce que ça ne dépend pas totalement de moi ", a indiqué Kirumba.
L’attraction de cette journée portes ouvertes aura été la présence des vieillards, pensionnaires du home de Kabinda, dans les installations de Transco. Kirumba explique pourquoi il a associé ces personnes de troisième âge à l’an II de Transco. " Nous voulons honorer leur vie. Ils ont servi la population et ils sont gardés dans un home de vieillards, sans occasion pour sortir prendre de l’air, se dégourdir les jambes. L’autre fois nous sommes allés les visiter chez eux, ils ont exprimé le besoin de visiter la reconstruction du pays, parce qu’ils ont appris que le chef de l’Etat a fait beaucoup de choses, ils aimeraient bien voir. Nous avons pensé aller les prendre et les promener dans notre capitale qui est devenue très belle… ".
A bord du bus Transco, ces personnes ont visité le mausolée et quelques points de la capitale. Ils sont rentrés chargés de sucre, du riz, du café, du thé, du lait… bref de quoi les maintenir au chaud en cette période de froid. Didier KEBONGO