Karim Benzema, rouge de bonheur Par Romain Schué

Mercredi 5 novembre 2014 - 15:40

« Il est le meilleur attaquant de la Liga et l’un des meilleurs du monde ». Il y a tout juste un mois, quelques jours avant d’affronter l’équipe de France avec sa sélection portugaise, Cristiano Ronaldo ne tarissait pas d’éloges sur Karim Benzema, son partenaire à la pointe de l’attaque du Real Madrid. Quelques semaines plus tard, le buteur portugais n’aurait aucune raison de modifier son commentaire.
Samedi, sur la pelouse de Grenade, l’ancien Lyonnais s’est montré encore incontournable. Impliqué sur les quatre buts madrilènes, il a inscrit la neuvième réalisation de sa saison, le 120e but de sa carrière avec les Merengues en 250 rencontres. Sans oublier une sixième puis septième passe décisive. Une période faste pour l’avant-centre arrivé en Espagne à l’été 2009. « Ce n’est pas la première fois qu’il traverse une très belle période avec le Real, explique Pierre Ménès, consultant pour Canal Plus. Mais avec la présence de Modric, James, Bale et Cristiano Ronaldo, son plus grand mérite, déjà, est d’être constamment titulaire. Il a l’avantage de ne pas être un attaquant obsédé par le but, en comparaison avec Ronaldo qui ne pense qu’à ça ».

Il fait enfin l’unanimité

Ronaldo-Benzema, l’association parfaite ? Carlo Ancelotti en est convaincu. « Il est très important pour nous d’avoir un attaquant qui décroche pour jouer avec les autres, et pas seulement qui soit habitué à marquer, assure l’entraîneur du nouveau leader de la Liga. En ce sens, Karim est unique ». Pierre Ménès confirme :« Est-il un joueur fait pour le Real ? En tout cas, il est fait pour jouer avec Ronaldo. Son style de jeu convient parfaitement au Portugais. Karim n’est pas égoïste. C’est le joueur idéal pour lui ».
Pour sa sixième saison à Madrid, l’avant-centre des Bleus (75 sélections, 25 buts) n’essuie plus la moindre critique. Mieux, après avoir longtemps été mis en concurrence avec Gonzalo Higuain sous l’ère Mourinho (2010-2013), parti finalement à Naples durant l’été 2013, le récent homme du match lors du choc remporté face au FC Barcelone (3-1), fait l’unanimité. Au point de faire partie, pour la cinquième fois depuis 2008, des 23 joueurs nommés pour l’obtention du Ballon d’or 2014.
S’il se montre encore discret avec l’équipe de France, malgré un premier tour emballant (3 buts) lors de la Coupe du monde, Benzema impressionne en Ligue des Champions. Vainqueur de l’épreuve l’an passé et auteur déjà de quatre buts en trois rencontres depuis la reprise de la compétition, l’attaquant tricolore (40 buts en C1) se régale. Liverpool en sait quelque chose…

Le Real Madrid, Arsenal et Dortmund peuvent se qualifier

Mardi soir, trois clubs pourraient déjà avoir leur qualification en poche pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions après seulement quatre journées. Dans le groupe B, le Real Madrid, qui reste sur trois succès consécutifs, a déjà six points d’avance sur ses trois poursuivants (Ludogorets, Liverpool et Bâle, trois points) et une victoire enverrait les coéquipiers de Benzema au prochain tour. Dans le groupe D, ce sont même les deux premiers qui pourraient voir leur horizon s’élargir. Leader avec neuf points, Dortmund accueille Galatasaray (un point) et Arsenal, deuxième avec six unités, reçoit Anderlecht (un point).

Ligue 1 : cruelle première pour Makelele limogé à Bastia

Vice-champion du monde 2006 comme joueur, Claude Makelele a vécu des débuts cruels comme entraîneur à Bastia : il est premier technicien de L1 limogé cette saison, après seulement 12 journées.
Son départ était inéluctable. Il a été acté à l’issue d’une triste prestation et d’une défaite à Guingamp (1-0). Ce revers de la 12e journée a placé Bastia en avant-dernière position. Mais les ennuis de "Make" ont commencé dès la 2e journée et ce fameux coup de tête de Brandao sur le nez de Thiago Motta... Sans son attaquant vedette, suspendu, les dés étaient pipés pour l’ancien joueur de Chelsea et du Real Madrid.
Lui qui avait refusé une prolongation de contrat au Paris SG, et une revalorisation salariale conséquente pour rester le bras droit de Laurent Blanc, aura donc encaissé de plein fouet la dure réalité du quotidien d’un entraîneur.
L’ancien milieu du Celta Vigo est resté élégant dans sa sortie, parlant d’"aléas du métier d’entraîneur" qu’il "accepte". "A l’avenir, je ne ferai pas les mêmes erreurs", a-t-il seulement glissé, sans acrimonie.

En 12 journées, son groupe n’aura glané que dix points pour deux petites victoires dont une seule à domicile. Soit le plus mauvais rendement du SC Bastia en Ligue 1 depuis l’instauration de la victoire à trois points. Des statistiques qui contrastent fortement avec celle de son "pote" Willy Sagnol, autre petit nouveau en Ligue 1, cette année, qui comme lui était finaliste de la Coupe du monde 2006. Avec Bordeaux, l’ancien entraîneur des Espoirs trône en 4e position.
Mais peut-on comparer les Girondins et le club corse ? La réponse est bien évidemment non. D’un point de vue budgétaire, d’une part, et au niveau de l’environnement, d’autre part. Là où le néo-bordelais a connu une arrivée paisible, "Make" a lui dû reconstruire toute une équipe. Une quinzaine de départs pour autant d’arrivées. De quoi compliquer un peu plus des débuts au plus haut niveau.

Antonetti pour lui succéder ? -

Il ne faut pas oublier non plus les dossiers extra-sportifs comme les incidents autour du premier match de la saison face l’OM ou la fameuse affaire du drapeau corse sorti à Nice. Beaucoup de raisons qui peuvent expliquer des débuts cauchemardesques.
Pointé du doigt par les supporteurs pour son manque d’implication dans la vie quotidienne du club, Makelele a ainsi souffert de la comparaison avec son prédécesseur, Frédéric Hantz. En quatre saisons, le Ruthénois a propulsé le club corse du national en Ligue 1. Mais Hantz était surtout un homme très engagé dans de nombreux dossiers évocateurs dans l’île (sacralisation du 5 mai, défense de la langue corse).
Pour sa première à la tête d’une équipe pro, le joueur formé à Nantes sort donc par la petite porte. Lui et son adjoint Didier Tholot quittent le SC Bastia et laissent, pour le moment, les rênes du club à Ghislain Printant, le directeur du centre de formation et Hervé Sekli, l’entraîneur des gardiens. Les deux hommes dirigeront d’ailleurs les prochaines séances jusqu’à l’arrivée du nouveau coach.
Le nouvel entraîneur devrait être connu dans les 72 heures. Si pour le moment aucun nom n’a réellement filtré, le président bastiais, Pierre-Marie Geronimi a annoncé "qu’il existait une short-list de trois hommes" sans en divulguer le contenu. Frédéric Antonetti, arrivé à la tête de Bastia en octobre 1994 après onze journées et qui avait sauvé miraculeusement la formation corse avant de passer six saisons sous le maillot frappé à la tête de Maure, semble tenir la corde.
FIFA : la compagnie Emirates met fin à son partenariat

mediaDes officiels de la compagnie Emirates avec un représentant de la FIFA pose lors du passage du trophée de la Coupe du monde à Abu Dhabi, le 15 décembre 2013AFP/Archives

La compagnie aérienne Emirates a décidé de mettre fin à son partenariat avec la Fifa, dont elle était l’un des principaux sponsors, a-t-elle indiqué mardi.
"Emirates confirme sa décision de ne pas renouveler son partenariat avec la FIFA après 2014, suite à l’évaluation de la proposition contractuelle de la FIFA. En effet, cette dernière ne répondait pas aux attentes d’Emirates", a indiqué un porte-parole de la compagnie à l’AFP.
Selon les médias britanniques, Emirates aurait versé 100 millions de livres (environ 128 M EUR) sur quatre ans selon les termes du précédent contrat.
La compagnie aérienne basée à Dubaï faisait partie des six principaux partenaires de la Fifa avec Adidas, Coca Cola, Sony, Hyundai et Visa. A eux six, ils contribuent pour près de 200 millions d’euros aux recettes annuelles de la Fifa.
"Emirates a déjà informé la Fifa en juin 2012 de la restructuration de sa stratégie de parrainage, une décision respectée par la Fifa. Du fait des négociations en cours, nous ne pouvons pas fournir davantage d’informations sur les futurs partenaires", a de son côté indiqué un porte-parole de la Fifa, interrogé par l’AFP.

JO-2024 : l’étude sur une candidature française rendue en janvier

media2.012 enfants des Bouches-du-Rhône forment les anneaux olympiques, le 05 juillet 2005 sur la pelouse du stade Vélodrome à Marseille, pour soutenir la candidature de Paris à l’organisation des jeux Olympiques 2012. Si la candidature de Paris est retenue, un match de rugby devrait se disputer à MarseilleAFP
Les conclusions de l’étude d’opportunité sur une candidature française aux jeux Olympiques d’été seront remises en janvier aux responsables politiques locaux et à l’Etat, a annoncé mardi Bernard Lapasset, président du Comité français du sport international (CFSI).
L’Etat et les collectivités territoriales, en premier lieu la mairie de Paris, auront alors jusqu’à l’été pour lancer ou non une candidature aux JO-2024 que le mouvement sportif soutient ardemment.Lapasset, ainsi que Denis Masseglia, n’ont en effet pas caché leur enthousiasme pour "ce grand projet qui prend forme", selon le président du CNOSF qui ouvrait mardi matin la séance de présentation des travaux des quatorze ateliers thématiques invités à plancher depuis plusieurs mois sur la faisabilité et l’intérêt d’un éventuel dossier parisien.
Dans le document que le CFSI s’apprête à remettre aux décideurs, il sera fait état de "l’intérêt du projet pour la nation, de sa faisabilité technique ainsi que du contexte national et international", a détaillé Bernard Lapasset.
La date de janvier n’a pas été choisie au hasard. C’est en effet début décembre, à Monaco, que le CIO livrera le cahier des charges réformé des candidatures olympiques. Il faudra ensuite aux Français adapter leur discours aux nouvelles exigences de l’institution olympique qui devrait prôner des Jeux plus flexibles, moins coûteux, conçus plus que par le passé comme un partenariat ville/CIO.

 

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