La société Kibali Gold Mine se porte mieux. La preuve, l’entreprise tiendrait, selon toute vraisemblance, les promesses de son plan d’activité et pourrait dépasser ses objectifs de production de 600 000 onces pour l’année 2015. L’information a été livrée hier mardi 19 janvier par Selon Mark Bristow, Président du Conseil de Kibali et directeur exécutif de Randgold, à l’occasion du point de presse trimestriel organisé à l’Hôtel Memling Kinshasa et élargi aux sénateurs, députés, chefs d’entreprises et autres hommes d’affaires.
Lors de cet exercice, devenu une tradition à Kibali Gold Mine, le General Manager a également indiqué que les prévisions et le développement de ses activités souterraines était toujours en avance sur le planning. Bristow a annoncé que sa deuxième centrale hydroélectrique, à Ambaru, serait opérationnelle au deuxième trimestre, tandis que les travaux de la troisième, à Azambi, ont débuté. " La première étape de la certification environnementale ISO 14001 de Kibali est achevée et la mine s’attèle actuellement à obtenir sa certification ISO 45001 en matière de santé et de sécurité ", précise le communiqué de l’entreprise remis aux médias.
En attendant la publication des résultats de l’entreprise prévue le 8 février prochain, le General Manager Bristow, a fait savoir que la performance de Kibali avait poussé Randgold à renforcé sa présence en RDC. Selon la même source, " plusieurs accords de joint-venture avaient été conclus au cours du dernier trimestre, de sorte que les activités de la société dans le pays s’étendent désormais sur quelque 6 539 km2 de superficie. Couvrant la majorité de la ceinture de roches vertes de Ngayu, en plus de la joint-venture Kibali opéré par Randgold dans la ceinture de Moto. "
On explique que les nouvelles joint-venture concernent le projet Ngayu avec Loncor Resources, les permis de Somituri avec Kilo Goldmines et l’ensemble des permis de devon Resources, également dans la ceinture de Ngayu. Pour Isiro, précise-t-on, la joint-venture existante entre Randgold et Kilo, une cible de 10 km a été identifiée à Yasua-Yambenda grâce à un échantillonnage des sols ainsi qu’au creusage de puits et de tranchées.
" Malgré un contexte de marché difficile pour le secteur des mines d’or, Randgold continue d’investir pour son avenir dans le cadre de sa stratégie visant à créer de la valeur pour toutes les parties prenantes grâce à la découverte de gisements d’or de classe mondiale et à leur exploitation dans les mines rentables ».
« Nous estimons que le nord-est de la RDC recèle un vaste potentiel à cet égard et nous ne doutons pas que le gouvernement s’associera à notre volonté de développer une destination minière aurifère de premier plan, en s’assurant notamment que les négociations actuelles sur un nouveau code minier aboutiront à un texte qui justifiera le capital déjà investi et attirera de nouveaux investissements ", a-t-il indiqué.
95 MILLIONS DE SOUTIEN A L’ECONOMIE LOCALE
Le président du Conseil de Kibali et directeur exécutif de Randgold a fait savoir que la société continuait par ailleurs d’investir dans des projets de développement durable destinés à assurer l’avenir économique de la communauté locale. Des sources proches du dossier affirment que des discussions sont en cours avec le gouvernement congolais au sujet d’un projet de palmeraie industrielle pour lequel Kibali Gold Mine a initié des contacts avec des investisseurs potentiels. On signale également que la première phase du projet pilote de culture du maïs a été menée à bien et 82 hectares sont actuellement en cours de récolte.
Dans le cadre de sa politique de promotion d’une économie locale, Kibali Gold Mine soutient les fournisseurs locaux avec 95 millions de dépenses au cours du dernier trimestre au près des d’entreprises aussi diverses qu’un collectif de femmes préparant les repas de plus de 2000 employés de la mine chaque jour ou les sous-traitants dans les domaines du transport et de construction.
Didier KEBONGO