Selon un communiqué distribué à la presse, cette structure de l’Eglise catholique s’engage à publier un rapport d’observation électorale après ce scrutin
Un communiqué de presse, distribué hier lundi 21 mars aux professionnels des médias, indique que la Commission épiscopale justice et paix de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CEJP/CENCO) a décidé de déployer 44 « Observateurs Court Terme » (OCT) pour l’observation de l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs des nouvelles provinces de la République Démocratique du Congo.
Signé par l’abbé Donatien Nshole, Secrétaire général adjoint de la CENCO, le communiqué précise que ce déploiement s’inscrit dans le cadre du projet d’observation électorale dénommé « Bokengi Bwa Maponomi » (BBM) et que ces observateurs seront répartis en raison de 2 par province, excepté la province du Haut-Katanga qui en aura 4.
Dans cette optique, la CEJP/CENCO s’engage à publier, à l’issue de ce scrutin, un rapport d’observation électorale visant à fixer l’opinion sur le déroulement exact de cette échéance électorale. Lancé le 16 avril 2015, BBM est un projet de renforcement des capacités institutionnelles et techniques initié par la CEJP, qui bénéficie de l’appui financier de l’USAID pour une durée de 2 ans.
L’objectif global est de contribuer à la consolidation de la démocratie en RD Congo par une observation professionnelle et crédible des élections. Evoquant le livre de Matthieu 28, 19-20, la CEJP explique que, dans le contexte actuel de la RD Congo, les élections comportent un enjeu décisif et de taille, fondé sur la nécessité de construire un pays réellement démocratique, apaisé et porteur, grâce à une politique de bonne gouvernance, de nouvelles possibilités de développement pour le peuple.
C’est pourquoi, à travers le programme d’éducation civique et électorale de la CEJP, l’Eglise catholique accompagne, depuis 2013, chaque processus électoral en RD Congo. Elle est convaincue que l’observation impartiale des élections peut encourager des pratiques plus transparentes, contribuant à la formation d’un électorat plus informé, réduisant les possibilités de fraudes et irrégularités lors de la tenue des élections.
Par Marcel Tshishiku