La France pour «un report de la présidentielle aussi court que possible».

Lundi 19 septembre 2016 - 14:24

Après le MLC qui considère que La RDC vient d'entrer dans une crise institutionnelle pour n'avoir pas convoqué le lundi 19 septembre la présidentielle, la France vient aussi de réagir. La France regrette que le corps électoral n'ait pas été convoqué dans le délai constitutionnel. Cependant, elle encourage le Dialogue. Pour l'Hexagone, il faut que «le report d'élection soit le plus court possible». La majorité présidentielle avancé la date du 28 novembre 2018. Date jugée trop éloignée par l'UNC et la CENCO. Elles veulent que la présidentielle se tienne au plus tard l'année prochaine car la refonte du fichier électoral sera déjà disponible au mois de juillet 2017.
La position française a été rendue publique le 19 septembre par un communiqué de l'ambassade de la France en RDC. Ci-dessous le message de la France.

La France regrette que la République démocratique du Congo n’ait pas convoqué le corps électoral en vue de l’organisation de l’élection présidentielle dans les délais constitutionnels.

La France appelle les autorités congolaises à accélérer la préparation transparente de l’élection présidentielle et ainsi permettre à la vie institutionnelle de reprendre un cours régulier.

Il est nécessaire que le calendrier soit connu au plus vite et que le report de l’élection soit aussi court que possible. Elle invite toutes les parties à la retenue et demande aux autorités de respecter les libertés publiques, notamment le droit de manifester pacifiquement. Comme le conseil de l’Union européenne a eu l’occasion de l’exprimer en mai dernier, il en va de la responsabilité individuelle de chacun des acteurs.

La République démocratique du Congo a fait des progrès reconnus par tous au cours de ces dernières années. Les incertitudes politiques et institutionnelles actuelles font peser une menace sur la pérennité de ces progrès et sur la stabilité du pays. La France souhaite que l’ensemble des acteurs inscrivent leur action dans le cadre de la résolution 2277 du conseil de sécurité des Nations unies et s’engagent, par un dialogue consensuel, dans la recherche d’une solution respectueuse de l’aspiration du peuple congolais à élire ses représentants.