La France veut aider la RDC à élaborer son plan national

Vendredi 24 avril 2015 - 16:18

Stéphane Gompertz, ambassadeur climat de la France pour l’Afrique, a animé une conférence autour thème: « Conférence de Paris contre le dérèglement climatique En route vers un accord global », hier le jeudi 23 avril 2015 dans la salle des conférences de l’institut Français de Kinshasa. Objet de la rencontre : sensibiliser l’opinion sur les enjeux de la COP21 qui se tiendra au mois de décembre dans la capitale française.

A l’en croire, à cet effet, son pays est disposé à aider la RD Congo à élaborer sa contribution nationale à la COP 21. « La France espère cette fois-ci que les engagements deviennent contraignants. Il en va de l’honneur et du prestige de chaque pays que ces engagements soient exécutés... » a-t-il martelé, avant de reconnaitre l’échec de Kyoto qui n’a pas réussi à faire adhérer certains grands pays comme les Etats-Unis, la Chine, etc.

Afin de maximiser les chances de la réussite du rendez-vous de Paris, Stéphane Gompertz a conseillé à la Communauté internationale de ne pas tergiverser sur le fonds, mais d’être quand même souple sur la forme pour que le Congrès américain accepte de ratifier la charte qui en découlera.

Au sujet de la mobilisation ‘des ressources, le diplomate français, a souligné qu’elle éprouve toujours des difficultés. Par exemple, les engagements de Copenhague étaient de l’ordre de 3 milliards d’euros pour évoluer vers 10 milliards d’euros. D’ores et déjà, a-t-il informé, la France a déjà mobilisé 1 milliard sur son Fonds vert.

Enfin, Stéphane Gompertz a insisté sur le fait que les enjeux climatique engagent le futur. Tout le monde doit prendre conscience du caractère dramatique que la terre encourt. Dans la foulée, il a proposé la mise en place des systèmes d’alerte au bénéfice des populations riveraines, souvent victimes de changement climatique. «Ceci permettra de sauver des milliers de vies humaines.

Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure (reçu 1er), agrégé des lettres, il a été lecteur de français à l’université Yale, puis assistant de littérature médiévale à l’université de Poitiers, avant de devenir ambassadeur en Ethiopie. Il a occupé le poste de directeur Afrique au Ministère des Affaires étrangères de 2010 à 2012 avant d’être nommé ambassadeur de France en Au- triche, succédant ainsi à Philippe Carré.

Par Tshieke Bukasa