La NSCC exprime son inquiétude face aux récurrentes atteintes à la liberté d’expression

Vendredi 20 mars 2015 - 15:43

La nouvelle société civile congolaise (NSCC) a au cours dune conférence de presse animé par plusieurs Organisations Non Gouvernemental de défenses des droits de l’homme, exprimé son inquiétude face aux récurrentes atteintes à la liberté d’expression et d’opinion faisant état en République Démocratique du Congo à la veille des échéances électorales.

Selon le coordonnateur de la NSCC, Jonas Tshiombela, la dernière qui préoccupe les ONG de défenses des droits de l’homme en date de l’enlèvement et la tenue au secret des défenseurs de la démocratie, des journalistes, des invités et artistes rappeurs congolais, sénégalais et burkinabé opérées ce dimanche 15 mars 2015 dans la commune de Masina sur l’avenue Udps l2bis, derrière a commune l’immeuble Apocalypse par les services spéciaux.

D’après les responsables de ces ONG de défenses des droits de l’homme, cet enlèvement a eu lieu à l’issue d’un point de presse organisé par la plate forme congolaise “Filimbi”,autrement dit coup de sifflet, en présence des invités du mouvement sénégalais dit ” y’en e marre” et du “ballet du citoyen burkinabé”, trois associations africaines travaillant dans le domaine de la démocratie et participation citoyenne à Kinshasa pour échange de leurs expériences.
Pour la NSCC, l7 personnes dans la foulée ont été identifiées puis relâchées quelques jours suivants.

Au regard de cette situation, les ONG de la défense des droits de l’homme condamne avec la dernière énergie ces actes d’intolérance et d’intimidation qui menacent gravement, selon eux, la liberté d’expression et la liberté d’opinion, et ternissent l’image de la RDC en matière de respect des libertés publiques. Ils exigent leur libération enfin qu’ils retrouvent leurs familles et proches pour ceux qui sont encore détenus.

Par ailleurs, ces ONG de la défense des droits de l‘homme appellent à l’ensemble de la société civile congolaise et africaine à la mobilisation générale jusqu’à l’obtention de la libération de leurs collègues.

Enfin, ces derniers réclament l’ouverture de poursuite contre toute personnes ayant participée à cette violation des garantis aux particuliers par la constitution de la République.

Par GNK