L’AFCC tient à la formation des rd-congolaises sur le 7ème art

Vendredi 5 septembre 2014 - 12:57

Après la tenue à Kinshasa de la 1ère édition du Cinéma au féminin-Cinéf 2014, l’association des femmes cinéastes congolaises –AFCC entend former davantage les femmes de la RD-Congo sur le 7ème art tant dans la capitale et qu’en provinces.

C’est la coordonatrice de cette structure, Clarisse Muvuba Mwimbu qui l’a fait savoir lors d’une interview accordée à RD-CONGONEWS.
Selon Muvuba Mwimbu, le calendrier de ces différentes sera établi incessamment avec la reprise des activités et la fin des vacances et l’AFCC doit avoir des représentations au niveau des provinces. Elle a soutenu que seules des femmes aspirantes au cinéma sont appelées. Clarisse Muvuba a fait savoir que ce projet de formation fait suite à la crainte de la quasi-inexistence des films produits et réalisés par les rd-congolaises et il devra aboutir à la réalisation des courts-métrages par celles-ci. La coordonatrice de l’AFCC se dit, tout de même, satisfaite de la première édition du cinéma au féminin. «Cette première expérience était une réussite. Vraiment, on se dit que c’est un bon départ, un début bien que nous avons travaillé dans une équipe très réduite», a-t-elle indiqué. D’après Clarisse Muvuba, le message dont l’AFCC a voulu faire passer à travers cet événement est bel-et-bien passé et le public l’a bien capté. «Il y a par exemple une dame qui inscrit ses filles pour apprendre le cinéma et devenir des réalisatrices», a-t-elle renseigné. Tous ces faits, a martelé Clarisse Muvuba, nous donnent le courage d’avancer et d’organiser d’autres éditions. Pour l’avenir, elle a indiqué que tous les genres cinématographiques seront exploités à l’exception de la pornographie et des cinéastes femmes d’autres seront invitées. «L’AFCC est née d’un constat qu’il n’y a pas assez des femmes dans notre pays qui s’intéressent au cinéma. C’est pourquoi nous nous sommes fixés comme objectif de faire en sorte que les femmes congolaises soient passionnées du cinéma. Nous avons mis en place plusieurs stratégies pour concrétiser cet objectif», a-t-elle souligné. Il est important de rappeler qu’il s’est tenu à Kinshasa la première édition du festival du cinéma au féminin –Cinef 2014 du mardi 10 au samedi 14 juin derniers sous le thème: «l’autonomisation de la femme artiste congolaise à travers la culture». Différents sites dans la capitale dont l’Institut Français de Kinshasa –Halle de la Gombe, l’amphithéâtre de l’Université de Kinshasa-UNIKIN, le terrain municipal de Bandalungwa et le collège Don Bosco de Masina ont accueilli la première édition du cinéma au féminin-Cinef 2014. Quinze films sélectionnés sur base de la qualité et du contenu ont été projectés au cours du festival. Il y a également autres ateliers d’écriture, séminaires, échanges et projections qui ont été organisés à l’IFASIC, à l’INA et au Centre Wallonie-Bruxelles en marge de ce premier Cinef. L’événement a connu la participation des cinéastes femmes rd-congolaises en provenance du Katanga, du Kasaï-Oriental, du Nord et du Sud Kivu, du Bas-Congo et de la diaspora. La fiction et le documentaire ont été les deux genres cinématographiques usités au cours de cette première fête du cinéma féminin en Rd-Congo. Parmi les films retenus à ce rendez-vous, il y a eu «pourquoi moi?» de Francine Nyakabua, «Noire ici, Blanche là-bas» de Claude Haffner, «Soeur Oyo» de Monique Mbeka Phoba, «Tout le monde a des raisons d’en vouloir à sa mère» de Pauline Mulombe, «La cité de l’amie secrète» de Fifi-Solange Lukusa et tant d’autres. Tenez, l’association des femmes cinéastes congolaises –AFCC est une structure créée en septembre 2013. Elle constitue des femmes cinéastes et vise à promouvoir les femmes dans le monde du cinéma.
d.k.

 

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