Le Rond-point Ezo, dans la commune de Kalamu, se trouve dans un état de délabrement avancé. Cette artère impraticable est comprise entre la chaussée de Kimwenza au quartier Yolo-sud et l’avenue Université. Les caniveaux sont actuellement inexistants. Ils ont été construits depuis plus de trois décennies pour contenir des eaux des pluies. Pendant la saison pluvieuse, le Camp Pinzi et autres avenues environnantes de l’avenue Ezo ne sont pas épargnées par les eaux stagnantes.
Au moment où le Gouvernement congolais se lance dans la réhabilitation et la modernisation de certains axes routiers de la capitale, la population de Kalamu se demande pourquoi cette artère principale est toujours oubliée.
Le rond-point Ezo est l’une des places les plus fréquentées du quartier Yolo -sud dans la commune de Kalamu. Les herbes sauvages, les immondices et autres déchets ménagers y sont visibles. Cet endroit qui faisait la beauté de cette partie de la ville est dans un état d’abandon.
Certains habitants de cette commune attribuent cette insalubrité au manque de volonté de leur bourgmestre qui n’entreprend des travaux d’assainissement de ce lieu. Il est temps que l’autorité provinciale et le bourgmestre de Kalamu s’impliquent afin que le Rond-Pont Ezo puisse retrouver sa beauté d’antan. L’environnement crasseux dans lequel vivent les habitants de cette partie de la ville n’honore pas.
Ces Kinois ne cessent de déplorer le manque de suivi de différentes mesures prises par l’autorité urbaine pour assainir ce milieu. A titre exemplatif, le cas des taxis-bus qui sillonnent sur la quasi-totalité de cette artère avec beaucoup de peine à cause de nids de poules.
" Il n’est un secret pour personne : nous circulons sur cette avenue avec beaucoup des difficultés. Sous le regard impuissant du Gouvernement provincial. Les responsables de la ville ne font rien et pourtant nous payons nos taxes de circulation routière. Malheureusement, les éléments de la Police de circulation routière continuent de nous tracasser sans se soucier de l’état de la route ». Ces éléments de la PCR commis pour réguler la circulation dans les artères principales et carrefours sont-ils là pour seulement tracasser les automobilistes ?," a déploré un chauffeur de transport en commun.
Des Kinois lancent un appel pressant au Gouvernement provincial pour qu’il s’implique pour la réhabilitation de cette artère. Simard Simon TSOUMBOU