Plaidant pour le développement du Kasaï Oriental
Il tient à un dialogue constructif entre les politiciens est-kasaïens
Le séjour de l’élu de Mbuji-Mayi, José Mpanda Kabangu n’a pas été de tout repos. Ce jeune avocat, la quarantaine révolue, a posé des actes remarquables de générosité dans sa circonscription électorale, en octroyant aux lauréats de l’examen d’Etat qui ont fait plus de soixante-dix de pour cent.
En plus des bourses d’étude, il a remis des Kits complets d’ordinateurs aux instituts supérieurs et universitaires et également du secondaire, des jeux des vareuses et ballons aux équipes de football de la ville diamantifère ainsi que quelques matériels d’entretien des terrains de football.
Il s’est aussi intéressé à la prise en charge de soins médicaux dans certaines formations médicales de la place.
La distribution des produits pharmaceutiques a été aussi au rendez-de-vous. Il a animé aussi une conférence de presse, le dimanche 4 octobre, en sa résidence privée située dans la commune de Diulu non loin du rectorat de l’Université officielle de Mbuji-Mayi dont la modération a été assurée par notre confrère Rosier Kasonga Shambuyi de la radiotélévision Kasaï-Horizons « KHRT »
Au regard de la situation calamiteuse que traverse sa province du Kasaï-Oriental, José Mpanda Kabangu n’est pas allé par le dos de la cuillère en brisant le silence devant la presse locale. A cet effet, l’élu de Mbuji-Mayi a dénoncé des propos discourtois et réagit aux allégations de ceux qui prétendent dire, qu’il y a l’eau, l’électricité et même les bonnes routes au Kasaï-Oriental et particulièrement à Mbuji-Mayi. Faux ! a rétorqué José Mpanda Kabangu. Il a décrié la mauvaise gouvernance de la province.
Il a ,au cours de ce point de presse ,plaidé pour un dialogue franc et sincère entre politiciens est – kasaïens à tous les niveaux aux fins de trouver un langage commun qui doit être tenu devant le Chef de l’Etat Rd congolais et le gouvernement central.
Ce membre de l’Assemblée nationale dit vouloir mettre en pratique les recommandations de l’Autorité morale de sa famille politique ayant toujours, d’après lui, privilégié le dialogue et les concertations. Pour lui, tout ne va pas mieux au Kasaï-Oriental qui a aussi droit de s’épanouir.
Ce qui l’a poussé à déplorer l’exode massif des est–kasaïens vers d’autres villes de la RDC entre autres Lubumbashi et Kinshasa. La situation de la MIBA qui est à l’arrêt, bientôt 10 ans, le préoccupe aussi.
Evoquant les insultes et quolibets lancés contre lui à longueur des journées, il s’est dit être victime pour rien tout en soulignant : « Je m’inscris dans la logique de grands esprits, les esprits moyens parlent des personnes, les petits esprits parlent de évènements et les élites discutent des idées ».
Il a invité ses frères et sœurs à s’inspirer de ce qui se passe au Katanga et au Maniema qui se métamorphosent du jour au jour ou d’envisager aussi un « Bukanga Lonzo » chez eux.
S’agissant des bourses qu’il a octroyées à quatre meilleurs élèves de la session des Examens d’Etat pour le compte de l’édition 2014-2015, il a précisé que ce sont ses moyens personnels qu’il a engagé. S’il est essoufflé, il tendra la main aux partenaires au regard de l’accroissement des récipiendaires. C’est un geste de générosité qu’il entreprend parce qu’il attache d’importance à l’éducation des enfants et à l’avenir de la RDC.
Le lauréat Patrick Kasongo Nyembwa, qui a fini à l’Institut Arc-en-ciel avec 72 % l’Exetat, s’est confié à La Tempête de Tropique en remerciant et encourageant José Mpanda pour ce geste.
« Je suis issu d’une famille pauvre, mon père a connu une paralysie à l’époque où il a cessé de travailler à la MIBA à cause de l’impayement des salaires, bientôt plus de 11 ans .J’entre maintenant dans la première promotion de la faculté de Droit à l’Université de Tshikama.
Je me battrai pour ne pas faire la honte de notre donateur. Je rêve d’être magistrat. Que Dieu l’assiste ». Patrick Kabuyi Kabamba, Béatrice Masonsa Kabumbile et Justin Mukendi Kalomba font aussi partie de ces heureux bénéficiaires de la bourse d’étude universitaire.
Par Patrice Kabemba Shambuyi