Le Dr Charlotte Ndandu a expliqué, le vendredi 1er juillet dernier, le cancer du col utérin aux médecins stagiaires de l’Université de Kikwit, de l’Université Chrétienne de Kinshasa, de l’Université Kasa-Vubu, de l’Université de Kindu etc.
Spécialiste en gynéco-obstétrique, le Dr Ndandu a fourni ces explications lors d’une matinée scientifique, organisée dans le cadre de la cérémonie de clôture du stage de ces médecins, en la grande salle de l’Hôpital provincial général de référence de Kinshasa, ex-Mama Yemo, par le département local de formation et recherche de ce centre hospitalier de l’Etat congolais.
Sous la modération du Dr Honoré Muteba, elle a axé son exposé sur le thème » Cancer du col utérin : prévention et prise en charge « .
Après une introduction détaillée, la conférencière s’est d’abord appesantie sur l’épidémiologie, l’évolution naturelle, les types de lésions cervicales, le diagnostic, la stadification et le bilan d’extension.
Puis, elle a disséqué le traitement du cancer du col utérin en 2 points, à savoir » visée préventive » et » visée curative ».
Le Dr Charlotte Ndandu a ainsi établi un distinguo entre la prévention primaire et la prévention secondaire, affirmant qu’il existe bel et bien un vaccin et que les filles en particulier, et les femmes en général, ont le devoir de se faire vacciner contre ce type de cancer avant leurs premiers rapports sexuels.
A une question d’un participant, Charlotte Ndandu a indiqué que la prise en charge de cette maladie devient difficile dès l’instant où les patientes se présentent habituellement dans un état critique à l’hôpital.
A ce point de vue, elle a appelé les femmes à se faire dépister régulièrement, même si elles ont été vaccinées.Dans une allocution lue par leur représentant, les 370 médecins stagiaires se sont engagés à faire honneur à leurs professeurs et encadreurs partout où ils se retrouveront pour prester.
Ils ont également invité leurs collègues qui poursuivent le stage à faire preuve d’assiduité. La cérémonie a eu lieu en présence du Dr Diabeno, Médecin directeur de l’Hôpital provincial général de référence de Kinshasa et de tant d’autres responsables de cette formation hospitalière.
Par Marcel Tshishiku