Après beaucoup de bruit et de fureur, la Coupe d’Afrique des nations (CAN) se disputera donc en Guinée équatoriale à partir du 17 janvier. Le corps-à-corps entre la Confédération africaine de football (CAF) et le Maroc récapitule et résume les turpitudes et les plaies qui rongent l’Afrique et son football.
En gros, ça a commencé en octobre 2014 lorsque la Fédération royale marocaine de football a demandé à la CAF de reporter la compétition que le pays devait organiser moins de trois mois plus tard. Motif invoqué : le virus Ebola, et les risques importants de contamination liés aux déplacements de supporteurs.
Les autorités marocaines, sans pouvoir l’avouer ouvertement, ne pouvaient ignorer les résultats d’un sondage qui indiquait clairement qu’une large majorité de la population, parfaitement au courant de la pandémie qui frappe surtout le cœur de l’Afrique de l’Ouest, ne voulait plus de cette compétition sportive.