Des recoupements d’informations indiquent que le ministre de l’Enseignement technique et professionnel (ETP) a procédé au dédoublement de l’inspection générale de l’enseignement.
Des arrêtés de désignation et d’affectation d’un inspecteur général, des inspecteurs généraux adjoints, des inspecteurs principaux, des inspecteurs principaux adjoints relevant uniquement de l’Enseignement technique et professionnel ont été signés.
Cela en dépit du fait que le corps des inspecteurs a été créé par ordonnance n°78-375 du 6 septembre 1978 et revue par celle n°91-231 du 15 août 1991.
Cette démarche initiée par le ministre de l’ETP va ainsi à l’encontre de la loi-cadre de l’enseignement national n°14/004 du 11 février 2014 gui confie la mission de contrôle, des évaluations pédagogiques et de la formation à un seul corps d’inspecteurs du domaine de l’enseignement maternel, primaire, secondaire et professionnel.
Le ministre n’a ainsi aucune ouverture de création d’un autre corps.
C’est ainsi qu’il est visé par une question orale avec débat, initiée par le député national Roger Mpanano. Le ministre de l’ETP devra ainsi, dans les tout prochains jours, éclairer la représentation nationale s’il existe une ordonnance ou une loi qui abroge celles sus-évoquées fixant la structure organique dédoublée de l’inspection scolaire; une loi à laquelle il se serait référé pour opérer des nominations et des affectations des animateurs des services et leurs collaborateurs à différents échelons de l’inspectorat général de l’enseignement.
Dans sa démarche, l’auteur de la question orale avec débat attend du ministre l’évaluation de l’impact de la prise en charge des rémunérations du personnel administratif d’appoint à engager et, de surcroît, la prise en compte de la transversalité des tâches dévolues aux inspecteurs de l’enseignement général et ceux de l’enseignement technique dans le cadre de contrôle et des évaluations pédagogiques.
Pitshou MULUMBA