Le ministre du Plan et Suivi de la Révolution de la modernité, Georges Wembi Lwambo, a procédé hier mardi 7 juin 2016, au Centre d’études pour l’action sociale, à Gombe, au lance- ment des ateliers de discussion sur les stratégies et actions du Plan national stratégique de développement. Et ce, en présence des vice- ministres du Plan et des Finances, de représentants de parties prenantes dont de délégués do la société civile et ceux des services de l’Etat, et des partenaires extérieurs.
Dans son discours, le ministre du Plan a souligné l’importance de ces ateliers qui s’inscrivent dans la vision du chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, de doter le pays, d’un Plan national stratégique de développement, compte tenu des potentialités aussi bien humaines que naturelles de la RDC, ainsi que des opportunités que les marchés mondiaux lui offrent et en vue d’assurer une efficace mise en valeur des ressources disponibles pour bien s’insérer dans la dynamique de l’économie mondiale, afin de répondre aux besoins exprimés par la population.
Georges Wembi Lwambo a relevé par la suite que ce Plan demeure pour son gouvernement, un cadre stratégique de développement qui identifie les principales stratégies à mettre en œuvre pour assurer la marche du pays vers sa vision en passant par trois grandes étapes sur la trajectoire de développement de la RDC.
A l’horizon 2021, ce plan devrait conduire la RDC au niveau des pays à revenu intermédiaire, tandis qu’en 2030, il placerait la RDC dans le club des pays émergents et en 2050, notre pays serait compté parmi les pays développés.
Le ministre du Plan a signalé d’autre part, que ce plan couvre la période allant de 2017 à 2050 et sa misé en œuvre s’effectuera à travers sept plans quinquennaux successifs. Il compte trois livres dort le premier fixe la vision de développement du pays à l’horizon 2050. Si le second décline les stratégies globales et sectorielles de développement, le troisième présente les actions à mener dans la première phase de mise en œuvre (premier plan quinquennal 2017-2021).
C’est donc pour recueillir une large adhésion de nos populations autour de ce plan national, que le gouvernement a conçu cette planification comme une démarche participative qui permettrait d’enrichir son document de base avec les contributions de toutes les parties prenantes à travers une série d’ateliers de réflexion. C’est dans ce cadre que le Centre d’études pour l’action sociale a été associé à la facilitation de l’organisation d’une partie de ces ateliers et à participer à la consolidation au niveau national de toutes les contributions issues de ces réflexions en vue de la validation du document de basé conçu par le gouvernement.
Auparavant, le directeur du CEPAS, Alain Nzadi-a-Nzadi, s’est rassuré que s’il est vrai que ce plan a l’ambition de survivre à toutes les administrations qui se succéderont à la tête des institutions du pays, il vaudrait mieux ratisser large pour recueillir les points de vue des Congolais de divers horizons du pays.
Soulignant le rôle que le CEPAS entend jouer dans l’enrichissement de ce plan national, Alain Nzadi-a-Nzadi a signalé que son structure avait recruté plus de cent experts dans divers domaines, répartis à travers toute l’étendue du pays. Bien qu’il a reconnu les limites d’un tel échantillon d’experts, dans un pays aussi vaste que le nôtre, et qui compte des milliers d’experts, le directeur du CEPAS est convaincu que la poignée d’hommes et de femmes qu’ils avaient sélectionnée, seront leur porte-voix.
A sa propre question de savoir quelle RD Congo voulons-nous à l’horizon 2050, il espère que la réponse viendra des experts qui doivent conjuguer leurs efforts pour qu’à travers ce plan stratégique, la RDC pourra enfin voir ses rêves devenir réalité : de l’eau et de l’électricité pour tous, des soins de santé de qualité accessibles à la majorité des Congolais. Bref, des conditions de vie nettement meilleures.
Un expert du ministère du Plan a dévoilé l’esquisse du Plan national stratégique de développement dressée avec ses collègues et que l’on devra enrichir lors de différents ateliers.
Dans l’après-midi, les participants ont suivi des exposés sur des orientations méthodologiques et logistiques par le superviseur du pool. Et aujourd’hui, les participants poursuivront les discussions entamées depuis mardi. Et la clôture de ces ateliers interviendra le vendredi 10 juin 2016.
Par JRT