Ouvertes hier jeudi 1er octobre à Kinshasa parle ministre de l’Economie Modeste Bahati, les assises du Cadre permanent de concertation économique (CPCE) devront déboucher sur des réflexions destinées à renforcer le fonctionnement du secrétariat technique pluridisciplinaire.
Le ministre de l’Economie nationale, Bahati Lukwebo, a procédé hier jeudi 1er octobre à Kinshasa, à l’ouverture de l’atelier de formation du personnel du secrétariat technique pluridisciplinaire du Cadre permanent de concertation économique (CPCE).
Ces assises qui regroupent des responsables, experts, cadres et personnel d’appoint du niveau national et des antennes provinciales récemment installés du CPCE, devra déboucher sur des réflexions destinées à renforcer le fonctionnement du secrétariat technique pluridisciplinaire.
Pour le ministre Bahati, l’atelier du CPCE tombe au point nommé dans la mesure où il permettra, sans nul doute, aux bénéficiaires d’appréhender en profondeur les arcanes de leur structure, les tâches leur dévolues et de disposer des différentes résolutions produites par l’assemblée générale du CPCE et qui leur permettront d’acquérir les aptitudes nécessaires comme pré-requis pour accomplissement efficient et efficace de leurs fonctions.
D’où l’appel à l’assiduité, lancé à chaque participant.
Les échanges prévus feront suite au panel d’interventions retraçant notamment les origines, les textes légaux et le fonctionnement du CPCE.
Bahati Lukwebo a indiqué que le recueil retraçant plus de 836 recommandations formulées au cours de diverses assises, à savoir les concertations de 2013, 2014 et 2015 et d’autres concertations spécifiques aux filières, l’exécution des recommandations et d’autres réformes initiées, constitue la phase la plus importante pour l’amélioration du climat des affaires et des investissements, préalables au développement économique et l’émergence de la RDC.
Le vœu du ministre qui est également président du CPCE, est que tous les experts du secrétariat technique pluridisciplinaire s’imprègnent des problématiques soulevées par les différents partenaires et qui ont concouru à la formulation .des recommandations, afin d’affuter les arme pour examiner le niveau d’exécution des recommandations.
La seule évaluation enregistrée, a-t-il informé, date de 2008. Le tableau affichait un taux d’exécution de 40% sur 341 recommandations.
Pour rappel, le CPCE est une plateforme qui va permettre de rapprocher et d’impliquer les différents partenaires sociaux à la recherche des solutions aux problèmes socio-économiques. Il a été mis sur pied pour aider à résoudre les différents problèmes entre opérateurs économiques du secteur privé et ceux du secteur public surtout que ces problèmes sont de nature à perturber le bon fonctionnement de l’économie nationale et par conséquent favoriser la détérioration du climat social et des affaires.
Il comprend trois organes à savoir : l’Assemblée générale, le Bureau et le Secrétariat technique pluridisciplinaire. Les propositions de résolutions émanant des différentes concertations au niveau des composantes du CPCE ne constituent pas des décisions. Elles doivent être soumises à la sanction du gouverneur qui est le premier comptable et le représentant personnel du chef de l’Etat au niveau de la province.
Depuis sa création, le CPCE avait timidement réalisé quelques activités isolées telles que l’organisation du Forum économique de 2004 et la Table ronde économique de 2008.
Pitshou MULUMBA