Le plaidoyer de Joseph Kabila pour le respect de l’accord de Paris

Samedi 23 avril 2016 - 08:20
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Le président du Congo-Kinshasa, Joseph Kabila a plaidé pour que tous les pays membres de l’Onu respectent l’accord de Paris contre le réchauffement climatique. Dans discours au palais des Verts en marge de la signature de l’accord de Paris à New York, il a appelé tous les pays à faire preuve de responsabilité en mettant en œuvre l’accord de Paris sur les changements climatiques. ‘‘Il va de l’avenir de la progéniture de chacun de nous. Il en va de l’avenir même de l’humanité’’, conseille le président congolais qui a signé le document comme les 175 chefs d’état et de gouvernements. Il a assuré que son pays était conscient de la nécessité d’un effort mondial pour inverser les tendances du réchauffement de la planète. En témoignent, dit-il, les engagements ambitieux contenus dans sa Contribution Prévue Déterminé au niveau National de réduire ses émissions de gaz à effet serre de 17% entre 2020 et 2030 par rapport au maintien du statu quo. Pour Joseph Kabila, cela représente un effort considérable pour un pays qui œuvre résolument pour sa reconstruction et son émergence. A cette occasion, le chef de l’état congolais a assuré que la RDC entend démontrer sa volonté de soutenir l’effort mondial nécessaire pour maintenir le niveau de la hausse de la température globale en dessous de 1,5 degré Celsius d’ici la fin du siècle, et garantir ainsi une vie meilleure aux générations futures. Dans cette perspective, Joseph Kabila pense que le transfert de technologies est très capital. Avec son potentiel, ses ressources naturelles et variées, le Congo-Kinshasa arbore le statut d’un membre déterminant du partenariat mondial contre le réchauffement climatique. Devant le secrétaire général de l’Onu, le président français et les représentants des autres grands pollueurs du monde, Kabila a vanté les richesses naturelles de son pays capables de contribuer à résoudre certains problèmes liés au réchauffement climatique. Ainsi, il a rappelé que le Congo-Kinshasa dispose d’un potentiel hydraulique estimé à 100.000 Mégawatts, dont le développement est en mesure de subvenir non seulement à ses propres besoins, mais également à ceux de ses voisins et au-delà, induisant la dé-carbonisation du mix-énergétique de la région. Le président congolais a appelé à la mobilisation de tous les pays du monde contre ce fléau. ‘‘Face au risque de pression supplémentaire sur le système de production agricole déjà fragile, d’insécurité alimentaire et de stress hydrique accru, notre devoir à tous est de surmonter l’égoïsme et de privilégier une coopération agissante mutuellement avantageuse’’, a-t-il alerté.

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