L’émission » Face B » de Paulin Mukendi suspendue par le CSAC

Pour avoir fait usage des injures et autres imputations dommageables.
Pour s’être servi de » Face B » comme tribune pour non seulement régler des comptes mais aussi proférer des injures aux responsables de la Société congolaise des droits d’auteurs (SOCODA), le présentateur de cette émission télévisée sponsorisée par Vodacom vient d’être rattrapé par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC).
C’est le moins que l’on puisse dire face à la décision de l’organe de régulation de suspendre de 15 jours l’émission » Face B « , décision assortie de certaines conditions que cette émission devra remplir avant d’être à nouveau autorisée à passer sur les chaines de télévision.
Comme on le voit, l’affaire SOCODA met déjà Paulin Mukendi sur une mauvaise pente. Et rien ne dit que le président du Conseil d’Administration de la SOCODA, M. Jacques Mondonga, cible de ces imputations dommageables et auteur de la plainte déposée au CSAC contre l’émission » Face B » de Paulin Mukendi, va se contenter de cette sanction.
Il n’est donc pas exclu que le PCA de la SOCODA ( sur qui aucun fait de détournement n’a été établi après enquête du Parquet Général) puisse sauter sur l’occasion pour faire valoir les imputations dommageables à l’endroit du présentateur de cette émission.
Pendant ce temps, des sources généralement bien informées, il nous revient que la plupart d’artistes-musiciens congolais qui s’agitent dans cette affaire sont membres des sociétés étrangères de droits d’auteurs (SABAM et SACEM).
Ces artistes -musiciens dont notre Rédaction s’efforcera prochainement de publier la liste n’ont donc rien à avoir avec la SOCODA tant qu’ils sont membres des sociétés étrangères.
Ces agitateurs sont pourtant sans ignorer que pour devenir membres de la SOCODA, ils devront d’abord démissionner des sociétés étrangères auxquelles ils se sont affiliés.
Par DMK