Les Anamongo s’engagent à l’expansion de la sagesse Mongo dans le reste du monde

Lundi 20 juillet 2015 - 12:44

La célébration de l’an 1 de l’Association panafricaine des Anamongo (APA) a été marquée par l’engagement solennel de ses membres pour le cheminement de la sagesse « Mongo » dans le reste du monde et l’intronisation de M. Andeka Djamba Jean en qualité de président de cette association à vocation socioculturelle panafricaniste.

L’intégration panafricaine des «Anamongo», peuples issus d’un ancêtre commun appartenant tous à différents sous-groupes de l’ethnie Mongo répartis dans plusieurs provinces de République démocratique du Congo, a été le maître mot de la célébration du premier anniversaire de l’Association panafricaine, des Anamongo (APA), samedi 18 juillet dans la salle de conférences de la paroisse Notre-Dame de Fatima, à Gombe. Deux temps forts ont marqué cet événement sous une forte vibration folklorique « Mongo », à savoir l’appel lancé par le président de l’APA. Andeka Djamba Jean pour l’engagement de tous à baliser le cheminement de la sagesse « Mongo » dans le reste du monde et l’intronisation de ce dernier en qualité de président de cette association socioculturelle panafricaniste par les chefs coutumiers de l’espace

« Anamongo ». Andeka Djamba Jean qui a reçu le bâton de commandement de cet espace culturel représenté par le symbole d’unes femme portant une calebasse et tenant une houe, est ainsi appelé à œuvrer pour promouvoir la vocation agricole et la protection de la famille dans cet espace culturel.

Dans son mot devant les députés nationaux et sénateurs, les autorités politico-administratives, les délégués du ministère de l’Intérieur et de la ville de Kinshasa, le président de l’APA, candidat malheureux à I ‘élection présidentielle de 2011, a qualifié d’historique la manifestation placée sous le signe de la fraternité congolaise, africaine et universelle.

Andeka Djamba a ainsi appelé les peuples Anamongo à se faire gardien de la tradition africaine avant de louer l’héroïsme silencieux et naturel des filles et fils de cet espace culturel. Présentant I’APA, il a indiqué qu’elle est tendu vers la vocation socioculturelle panafricaine, la subsidiarité, la solidarité, les principes constituant un paramètre de référence fondamentale pour l’interprétation et l’évaluation des phénomènes sociaux et ontologiques des êtres Mongo disséminés à travers l’Afrique et le monde.

Le but poursuivi par l’APA, a-t-il expliqué, est ainsi de permettre à tout être Mongo de saisir un triple essor : le devoir de lucidité dans les faits en tant que Mongo, le devoir d’information sur les exigences et l’affirmation identitaire Mongo pour un jugement et une activité conforme à l’émergence d’une Afrique de paix et de justice et, enfin, le devoir d’action alliant la dimension d’éducation et d’analyse économico-socioculturelle à tous les niveaux par une sensibilité aux problèmes de violence, d’injustice, de développement tirant l’essence sur la grande sagesse Mongo.

De ce point de vue, l’APA se présente comme un cadre idéal où tout individu épris de culture trouve un style de vie lui permettant, par expérience, de débusquer les nombreuses illusions créées par dé responsabilisation personnelle d’une vie laissée à une inexorable dérive pour trouver l’équilibre vitale dans la sagesse Mongo, a-t-il souligné.

Pour rencontrer le Mongo et le fidéliser, l’APA recourt à l’examen de conscience sur le plan identitaire afin d’appréhender la hauteur d’approche de tous frère et sœur Mongo; à l’organisation des actions de redynamisation de fraternisation telles que les journées culturelles, les publications, l’octroi de prix à des perles Mongo, etc.; à l’intensification des communications entre les différentes structures dans un délai raisonnable en vue de permettre aux membres d’y prendre part.

Pour rappel, les tribus Anamongo comprennent notamment les Ankutshu, Anshu, Topoke, Ntomba, Bakongolo, Akutshu, Aluba, Nkundo, Ngole, Ndengese, Mpama, Antshu, Kako, Gola ; Bakuba, Bakuti, Balnaga, Bambole, Mongo, Mbelo, Matapa, Lubunda, Losakani, Lokele, Ekonda …

Par Pitshou MULUMBA