Les comptes et avoirs de JP Bemba libérés !

Vendredi 13 novembre 2015 - 11:47

Le procès qui oppose le sénateur Jean-Pierre Bemba à la procureure Fatou Bensouda de la Cour pénale internationale prend une nouvelle tournure. De l’avis des proches du patron du MLC, quelques signaux portent à croire qu’une lueur d’espoir se profile à l’horizon dans le sens de sa libération dans un bref délai.

 

Il nous revient d’apprendre à ce propos que les comptes et avoirs dudit sénateur notamment la résidence de Lisbonne auraient été libérés. Entre-temps, le député MLC, Fidèle Babala pourra regagner Kinshasa, le dimanche 14 novembre prochain après un mois de détention à la Cour pénale internationale. Il a comparu dans une affaire de subornation des témoins en faveur de JP Bemba.

 

Selon certaines sources la balance dans ce dossier de subornation des témoins se penchera en faveur du leader du MLC. A telle enseigne que, le président du MLC pourrait recouvrer sa liberté dans l’affaire avec la Centrafrique. Tout est mis en œuvre du côté de la défense pour que JP Bemba soit acquitté avant la fin de cette année.

 

Rappel

 

Le 29 septembre 2015, le procès dans l’affaire Le Procureur c. Jean-Pierre Bemba Gombo, Aimé Kilolo Musamba Jean-Jacques Mangenda Kabongo, Fidèle Babala Wandu et Narcisse Arido s’est ouvert devant la Chambre de première instance VII de la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, Pays-Bas. Jean-Pierre Bemba Gombo, Aimé Kilolo Musamba, Jean-Jacques Mangenda Kobongo, Fidèle Babala Wandu et Narcisse Arido étaient accusés d’atteintes à l’administration de la justice en rapport avec des témoignages dans le cadre de l’affaire Le Procureure c. Jean-Pierre Bemba Gombo.

L’ouverture du procès débuté par la lecture des charges. M. le juge président Bertram Schmitt s’est assuré que les accusés ont compris la nature des charges à leur encontre. Jean-Pierre Bemba Gombo, Aimé Kilolo Musamba, Jean-Jacques Mangenda Kabongo, Fidèle Babala Wandu et Narcisse Arido ont plaidé non coupable. Le Procureur de la Cour, Mme Fatou Bensouda, et le premier substitut du Procureur M. Kweku Vanderpuye, ont ensuite pris là parole pour des déclarations liminaires.

 

Le procès s’est tenu devant la Chambre de première instance VII, qui est composée du juge président Bertram Schmitt, du juge Marc Perrin de Brichambaut et du juge Raul Pangalangan. Les juges ont veillé à ce que le procès soit conduit de façon équitable et avec diligence, dans le plein respect des droits de la défense, de l’égalité des armes et du principe du contradictoire, ainsi qu’en tenant dûment compte de la nécessité d’assurer la protection des victimes et des témoins.

 

Entre-temps, le Bureau du Procureur de la CPI mène des examens préliminaires, des enquêtes et des poursuites à propos du crime de génocide, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre, en toute indépendance et en toute impartialité. Il a ouvert des enquêtes en Ouganda, en République démocratique du Congo, au Darfour (Soudan), en République centrafricaine, au Kenya, en Libye, en Côte d’Ivoire et au Mali. Il conduit également des examens préliminaires à propos des situations en Afghanistan, en Colombie, en Géorgie, en Guinée, en Iraq/Royaume-Uni, au Nigéria, en Palestine et en Ukraine.

LP