Les enjeux de la réforme expliqués aux délégués syndicaux de la Fonction publique

Mercredi 11 novembre 2015 - 10:52

La réforme en cours à l’Administration publique est le passage obligé pour relever le défi de l’émergence de la RD Congo.

Le ministre de la Fonction publique, Pascal Isumbisho Mwapu, était hier mardi 10 novembre, l’invité de l’Intersyndicale de l’Administration publique dans le cadre du lancement des sessions de communication, de sensibilisation, d’information et de dialogue social avec les syndicats de l’Administration publique.

Cet atelier porte sur la vision, la politique et la mise en oeuvre de la réforme au sein de l’Administration publique. Devant le banc syndical, le ministre Isumbisho a expliqué les enjeux de la réforme qui, à ses yeux, permettra à la RDC de récupérer la place qui était la sienne dans le concert des Nations. Et, le défi pour le Congo de se hisser dans le giron des pays émergents à l’horizon 2030 expliquerait encore plus clairement, selon le ministre, les enjeux de cette réforme dont il veut être l’un des pionniers. « Si nous optons pour l’émergence, II faut une administration publique moderne et capable de soutenir l’Etat dans ses missions essentielles vis-à-vis des usagers publics », a indiqué le ministre de la Fonction publique. Pour cela, il en appelle à la participation de tous les acteurs, sans laquelle il sera difficile de prétendre être à la hauteur des grands enjeux présents et futurs. A cette occasion, le numéro un de la Fonction publique, également ancien directeur général de l’Institut supérieur de développement rural de Bukavu a invité les participants à l’appropriation de la stratégie de la réforme dans le but de promouvoir un nouveau type des fonctionnaires dont l’action reste orientée dans la quête de résultats.

 

Dans la salle, l’intervention du ministre était ponctuée par des questions des participants. D’après le programme de la session, c’est ce mercredi que Pascal Isumbisho devrait répondre aux préoccupations des intervenants.

 

Dans son mot de circonstance, Fidèle Kiyangi, président de l’Intersyndicale de l’administration publique, a précisé « la réforme dont nous parlons, consiste aussi à améliorer les conditions de vie des agents et fonctionnaires de l’Etat ». Dans, ce sens, l’intersyndical doit être absolument partie prenante au processus de la mise en oeuvre de la réforme, a-t-il encore ajouté.

 

A ce jour, la République démocratique du Congo dispose d’un effectif de plus de 800.000 fonctionna ires dont 60% sont réguliers. Les litigieux et les nouvelles unités sont comptés dans le lot de 40% restant. Pour rappel, la stratégie de la mise en oeuvre de la réforme de l’administration publique souffre de la mauvaise interprétation au niveau de certains délégués syndicaux qui veulent à tout prix prendre part au cheminement de ce projet. La session de communication ouverte dans la salle des Conférence de Centre pour handicapés physiques vise, entre autres, à donner de l’éclairage sur ce sujet sous le pont duquel beaucoup d’eau a coulé.

 

Cyprien KAPUKU