LES ONGS COJEF ET MAGNA SENSIBILISENT LES JEUNES FILLES À LA PRÉVENTION DES VIOLENCES SEXUELLES

Mardi 24 novembre 2015 - 06:21

Les Ongs Cojef et Magna ont célébré le vendredi 20 novembre dernier, la journée internationale des droits de l’enfant à Mitendi pour commémorer l’adoption, par les Nations Unies, de la Déclaration des droits de l’enfant et de la Convention relative aux droits de l’enfant. Elles ont tenu à la prévention des violences sexuelles, de la prise en charge des survivantes de ces violences sexuelles.

Pour Mlle Raissa Kangamotema, Présidente nationale du Cojef, cette rencontre rentre dans les stratégies du Cojef qui a lancé, depuis le début de l’année 2015, une initiative passionnante visant à mettre constamment les jeunes filles mères précoces (moins de 18 ans) et leurs enfants (0 à 5 ans) en contact avec différentes personnalités et organismes, parce que chaque enfant doit être entendu, où qu’il soit et quel qu’il soit !
C’est alors l’occasion idéale pour les jeunes filles devenues précocement mères et autres d’exprimer leurs points de vue, de bâtir leur avenir en amorçant un dialogue fructueux afin de s’enrichir mutuellement et de protéger un droit fondamental : les droits de l’enfant à la survie, au développement, à la protection et à la participation.
En organisant cette commémoration de la Convention relative aux droits de l’enfant, Cojef a estimé que tous les enfants, sans égard aux circonstances ou aux conditions socioéconomiques, ont le droit de grandir et de s’épanouir.
La garderie d’enfants, mise sur pied par Cojef, constitue un des programmes pour la survie de l’enfant, son développement, sa protection, ne nécessitent pas de technologies sophistiquées pour prévenir les décès maternels et juvéniles. 
Pour sa part, la coordonatrice Magna enfants en péril, Mme FIFI, a défini les violences, viols et autres violences sexuelles. Elle s’est étendue sur les causes, les conséquences et les voies de prendre en charge les survivantes des violences sous toutes ses formes, particulièrement sur les violences sexuelles. 
Elle a souligné qu’une violence sexuelle peut affecter plusieurs secteurs de la vie. C’est pourquoi, dira-t-elle, une assistance globale (médicale, psychologique, sociale et juridique) sera donnée à la survivante pour l’aider à surmonter les traumatismes et faire valoir ses droits. Le respect et le suivi rigoureux par la victime de toutes les recommandations lui offrant le bien-être et l’espoir.
Dans leur nouvelle façon de travailler en partenariat, Cojef et MAGNA enfants en périls, auront la possibilité de faire progresser les droits et le bien-être de chaque enfant pris en charge dans la garderie en vue de garantir une commune de Mont- Ngafula et un Congo plus prospères, plus durables et plus équitables en santé et en éducation pour les générations présentes et futures.
Des enfants et familles les plus pauvres et vulnérables de Mont Ngafula sont progressivement pris en charge dans la garderie d’enfants Cojef. Elle leur donne l’occasion de surveiller et de s’assurer que les enfants sont régulièrement vaccinés et que leur évolution est croissante grâce à une nutrition et des pesées systématiques offrant l’égalité des chances comme force motrice et principe directeur des actions communes Cojef- Magna enfants en périls.
« La vraie mesure des progrès avec la nouvelle approche de collaboration entre Cojef- Magna enfants en périls, a fait savoir Mlle Raissa Kangamotema, Présidente nationale du Cojef, se trouvera désormais dans chaque enfant arraché à la pauvreté et à la malnutrition, dans chaque mère qui survivra à l’accouchement, dans chaque fille mère précoce qui ne sera plus privée de son enfance par un mariage précoce ». 
Célébrée depuis 1993, cette journée du 20 novembre commémore l’adoption de la Déclaration des droits de l’enfant par l’ONU le 20 novembre 1959, et la Convention relative aux droits de l’enfant le 20 novembre 1989. 
La Convention relative aux droits de l’enfant présente les droits fondamentaux de tous les enfants âgés de moins de 18 ans, dont les droits à la santé, à la nutrition, de jouer et le droit de participer et de faire entendre sa voix sur les enjeux qui les touchent. Les droits de l’enfant visent donc à assurer le plein développement et le plein épanouissement de chaque enfant. 
Alfred LUKAMBIL