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Le député national Éric Ngalula Ilunga n'est pas resté indifférent suite à la dernière sortie médiatique d'Aubin Minaku, un des cadres du Front Commun pour le Congo, "FCC".
Dans une interview accordée à RFI lundi 29 avril dernier, l'ancien président de l'assemblée nationale a déclaré que le premier ministre viendra du FCC et que cela ne faisait aucun débat.
Pour l'élu de Lupatapata dans la province du Kasaï Oriental, il est important de faire une différence entre une coalition et une co-habitation.
"Nous sommes dans une coalition et non une co-habitation. Nul n’est besoin de le rappeler. Nous demandons au chef de l’État de ne pas nommer un premier ministre sous la pression de qui que ce soit", a dit Éric Ngalula ce mardi 30 avril à 7SUR7.CD.
Dans la foulée, ce membre de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, "UDPS", affirme que le peuple congolais souhaite avoir un chef du gouvernement qui incarne la rupture.
"La population congolaise veut un premier ministre de la rupture avec le passé et qui soit consensuel pour soulager tant soit peu les difficultés de nos populations. Dans une co-habitation, je comprendrais cette agitation mais pas dans une coalition", poursuit-il.
Dans la foulée, le député national Ngalula Ilunga rappelle à Aubin Minaku ce qui s'est passé en 2006.
"En 2006, l’ex président Joseph Kabila avait une majorité parlementaire (AMP) et le PALU était membre de cette Majorité. C’est le PALU qui a dirigé la primature pendant 5 ans avec Gizenga et Muzito. Donc le président de la République peut aussi bien nommer un membre de notre coalition CACH-FCC qui peut être membre de l’UDPS ou du CACH. Je ne vois aucun inconvénient. Qu’on arrête de troubler l’opinion", a martelé l'élu de l'UDPS.
E. Ngalula souligne que la République Démocratique du Congo est dans un virage décisif à travers le quinquennat du chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
"L’honorable Aubin Minaku et le FCC doivent intérioriser le fait que les choses ont changé. L’époque du béni oui oui est révolue. Conduisons ensemble ce pays dans la bonne direction mais rejetons les anciennes méthodes", conclut Éric Ngalula Ilunga.
Faute de Majorité parlementaire, le président de la République Félix Tshisekedi a opté pour une coalition avec le Front Commun pour le Congo de Joseph Kabila (qui a obtenu la majorité parlementaire) en vue de gérer la RDC pour les 5 prochaines années.
Lors de son séjour à Kisangani dans la province de la Tshopo, le chef de l'État a déclaré que la nomination du premier ministre n'était qu'une question des jours.
Jephté Kitsita