A l’occasion de la Journée internationale de la femme célébrée le 08 mars, l’UNICEF et l’Union européenne ont, dans un communiqué de presse conjoint, attiré l’attention sur l’importance de la lutte contre toutes les formes de violences liées au genre en RDC.
Selon ces deux organisations, les femmes méritent la reconnaissance de la société à travers un Code de la famille qui reconnait la valeur égale et complémentaire de l’homme et de la femme pour la stabilité des ménages et celle de la société. Elles ont souligné que depuis quelques décennies, les femmes congolaises sont devenues les piliers socio-économiques des familles, particulièrement dans les milieux ruraux.
Cependant, ces institutions saluent les efforts du Gouvernement congolais dans l’amélioration des conditions de vie de la femme, suivant le dernier indice de développement humain. Elles encouragent le gouvernement congolais à transformer les résultats de la stabilité macroéconomique en actions sociales concrètes au bénéfice de la population et des femmes en particulier. L’Unicef et l’UE sont convaincues que la violence envers les filles et les femmes, ainsi qu’envers les garçons et les hommes, est un problème omniprésent en RDC, tant en matière des droits humains que de santé publique. La violence devient un obstacle pour le développement. Et de poursuivre, en soulignant que des abus et exploitations sexuelles, harcèlement sexuel, violences conjugales, pratiques traditionnelles néfastes font partie du quotidien dans les écoles, les foyers, les lieux du travail et les espaces libres.
Face à la persistance des violences basées sur le genre en RDC, le ministère du GFE et l’Union européenne ont lancé le programme " Femmes et hommes, Progressons ensemble ".
L’objectif de ce projet est d’amorcer un changement dans les rapports entre hommes et femmes. Ce projet est mis en œuvre par la FAO, l’UNICEF et la GIZ pour une valeur de 25 millions d’euros pour une période de 4 ans.
D’après l’UNICEF et l’UE, le programme " Femmes et hommes, progressons ensemble » vise à aider le gouvernement congolais et les populations locales à adopter une nouvelle approche des relations hommes/femmes visant une société plus harmonieuse et prospère afin de lutter efficacement contre les violences basées sur le genre. Et d’ajouter, ce projet est mis en œuvre dans les provinces de Kinshasa et du Bandundu avant de s’étendre sur d’autres provinces si les résultats sont concluants.
Les deux organisations s’associent aux efforts en RDC de tous horizons qui œuvrent à l’amélioration des conditions de vie des femmes congolaises. Mathy MUSAU