L’utilisation des bacs à vitrine exigée par la mairie pour protéger les aliments contre les mouches

Vendredi 22 mai 2015 - 15:31

Face au foisonnement des restaurants de fortune communément appelés « malewa » très visibles, dans presque toutes les rues et avenues de la ville portuaire de Matadi et dont la plupart foulent aux pieds les règles élémentaires d’hygiène, Jean Marc Nzeyidio Lukombo, maire de cette ville, qui est contre cet aspect de chose tient à tout prix à sauvegarder la santé de ses administrés. Pour ce faire, il a tapé dû poing sur la table en condamnant avec la dernière énergie le non respect desdites règles non seulement par les seuls tenanciers de ce genre des restaurants mais aussi et surtout par les vendeuses et vendeurs ambulants des grillades éparpillés le long des principales artères de Matadi.

Raison pour laquelle a-t-il pensé d’abord initier une campagne de sensibilisation sur l’hygiène alimentaire avant d’arriver à préconiser des sanctions très sévères contre les récalcitrants. C’est ce qui justifie d’ailleurs la ronde qu’effectue Jean Marc Nzeyidio Lukombo depuis Un certain temps à travers tous les coins et recoins des quartiers de sa juridiction pour prendre langue avec les concernés à qui il ne cesse de recommander le respect sans faille des règles élémentaires d’hygiène. Ainsi, partout où il passe, il les invite tous à utiliser désormais des bacs à vitrine afin de protéger les aliments qu’ils proposent à leurs nombreux clients contre les mouches et autres insectes vecteurs des microbes de toute sorte en lieu et place de les exposer à ciel ouvert avec toutes les conséquences fâcheuses à l’endroit des consommateurs ambulants qui se recrutent surtout parmi les populations à faible revenu. C’est autant dire que cette sensibilisation vaut son pesant d’or dans la mesure où elle constitue une interpellation à l’endroit, des tenanciers des restaurants ambulants et des vendeuses et vendeurs des grillades qui doivent désormais appliquer à la lettre les mesures concourant à l’amélioration de l’hygiène alimentaire des lieux de production jusqu’aux lieux de consommation. Ce n’est qu’à ce prix qu’on arrivera à épargner tant soit peu la population de la ville de Matadi des diverses maladies qu’elle peut contracter en consommant des aliments vendus à ciel ouvert.

Cependant, pour arriver cette fois ci ou jamais à réussir cette opération, l’autorité urbaine, pensent les uns et les autres, est censée faire intervenir la Police après le délai buttoir qui sera accordé aux concernés pour se mettre à jour. Etant donné que beaucoup d’autres opérations du genre jadis initiées par la mairie n’ont jamais abouti n des résultats escomptés faute d’un bon suivi, Qu’on se le dise.

Par Dieudonné MUAKA DIMBI