Lutte contre le sida : Bralima sensibilise ses travailleurs et leurs enfants

Jeudi 3 décembre 2015 - 12:58

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A l’occasion de la journée de lutte contre le sida, commémorée le 1 décembre de chaque année,  la Bralima SA, siège de Kinshasa a organisé une journée de sensibilisation à l’intention de ses employés et de leurs conjoints. Elle en a aussi profité pour exhorter ses travailleurs à observer scrupuleusement  les consignes  de  sécurité au travail, résumés par 12 pictogrammes, afin de promouvoir leur intégrité physique et leur vie. Bralima fait ainsi  preuve de leadership dans la promotion de la lutte contre le sida sur le lieu du travail. Elle fait aussi preuve de leadership dans la promotion de la sécurité au travail.  Elle est exemplaire.

Par la bouche de son directeur général, René KRUIJT, a dit qu’en matière de lutte contre le sida, son entreprise a accompli beaucoup de progrès mais  a reconnu que du chemin reste encore à parcourir. Car l’ambition de sa société est que plus aucun cas de sida ne soit enregistré dans l’entreprise. La politique de Bralima a-t-il dit  vise zéro cas, zéro discrimination et  zéro décès. Hélas l’objectif de zéro contamination bien que proche n’est pas encore été atteint. Et pour cause, les derniers statistiques font état de 3 nouveaux cas. Le plus regrettable c’est que les personnes contaminées sont jeunes (entre 20 et 25 ans) a fait savoir  le Dr Kitenge, Company Medical Advisor de Bralima. Selon lui, la faute revient à la mauvaise circulation de l’information entre parents et enfants sur les modes de préventions.  Les parents ont l’information et savent se protéger mais ne la diffusent pas  à leurs enfants pour des raisons culturelles notamment. La Bralima recommande à ses travailleurs qui sont parents de s’approprier l’éducation de leurs enfants en leur prodiguant des conseils utiles. La Bralima, qui encourage le dépistage de ses travailleurs, a mis aussi l’accent sur la prévention. Bien entendu sans délaisser les personnes contaminées qui sont prises en charge.  Mais la clé de sa politique  anti-sida repose sur la sensibilisation  pour répondre à l’objectif de zéro contamination. Le docteur Kitenge s’est fait un plaisir de rappeler que la protection repose sur l’abstinence (A), la bonne fidélité (B), l’usage du condom (C) et le dépistage (D). Résumé  par la formule ABCD. Ceci concerne la transmission par voie sexuelle. Mais pour éviter la transmission par voie sanguine, le docteur Kitenge a exhorté l’assistance à éviter de partager les objets de toilettes ou médicaux qui peuvent blesser. Il a recommandé aussi la fréquentation des Centres de santé approuvés par Bralima car le sang y transfusé en cas de besoin, est qualifié (sans danger). De la santé à la sécurité il n’y a qu’un pas. Voulant faire  d’une pierre deux coups, Bralima a insisté aussi sur la sécurité au travail. En 2014, elle a enregistré 552 incidents et accidents. Six morts ont été déplorés. Heineken dont elle est la filiale, a estimé que ce chiffre est très élevé. La Bralima a décidé de réagir avec la campagne « safety first » pour rendre le travail plus sûr.  Elle a donc sensibilisé ses travailleurs aux 12 pictogrammes de  sécurité pour prévenir les accidents à tous les échelons.  Le travail dans une brasserie comporte des risques que Bralima s’engage à identifier pour prévenir les accidents.   Par ailleurs, les autorités de Bralima ont encouragés leur personnel à boire responsable suivant  les recommandations de la « campagne boire ou conduire » lancée par la Bralima il y a quelques mois. Devant des centaines d’employés, Bralima a fait la promotion de la santé et de la sécurité. Son rendement ne peut s’en trouver que meilleur car le premier facteur de la productivité c’est  l’homme. Ce dernier doit être à la fois bien formé et en bonne santé pour qu’il donne son plein rendement. Bralima l’a compris et a fait de l’homme le centre des actions.