Martin Fayulu : ‘‘Meeting de vérité- scrutin présidentiel le 20 septembre’’

Samedi 23 avril 2016 - 08:36
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A quelques heures du meeting de vérité, l’opposant Martin Fayulu a rappelé au président de la commission électorale nationale indépendante qu’il doit convoquer le scrutin présidentiel le 20 septembre prochain- soit 90 jours avant la fin du mandat du président Kabila. Pour le leader de l’Ecidé, Corneille Nanga ne doit pas se dérober. L’article 73 de la constitution est clair. 90 jours avant la fin du mandat du président en exercice signifie que les congolais doivent voter le nouveau président le 20 septembre 2016. Faute d’avoir ce scrutin à cette date là,  Fayulu promet que le peuple va s’assumer. D’ailleurs, le calendrier de toutes les actions de grande envergure qu’organisera la Dynamique de l’opposition de mai au 20 septembre, sera dévoilé lors du meeting. Devant le peuple dimanche, les ténors de la Dynamique vont rappeler le respect strict de la constitution.  ‘‘M. Kabila doit partir parce que c’est son deuxième et dernier mandat et il faut insister pour que les congolais comprennent que les élections auront lieu cette année’’, explique le radical Fayulu. Et d’ajouter que l’article 70 de la constitution est tellement clair, qu’il n’a besoin d’interprétation. L’élu de la Lukunga dénonce la démarche des députés de la majorité, qui ont saisi la cour constitutionnelle par une requête, pour avoir l’interprétation de l’article 70. Le président de l’Ecidé s’étonne que ces élus se soient arrêtés seulement à cet article au lieu de pousser leur logique jusqu’à l’article 73.  ‘‘Il n’y aura pas de confusion. Ces élus doivent savoir que le peuple nous a choisis pour cinq ans. Le temps de rendre compte a sonné’’, dit-il. Martin Fayulu assure qu’il n’y aura pas glissement ni pour ces élus, moins encore pour leur autorité morale. L’opposant affirme que le président Kabila ne restera pas en fonction après le 19 décembre 2016.  ‘‘Leur requête ne sert à rien parce que le peuple est débout’’, vocifère Fayulu. Pa ailleurs, il salue l’engagement de la communauté internationale qui, à travers la résolution 2277 du conseil de sécurité de l’Onu, a coincé le régime Kabila en insistant pour que la tenue des élections se conforme à la constitution. Au peuple congolais, Martin Fayulu ne cesse de dire merci pour la vigilance à stopper les dérives et les manœuvres du régime à éterniser le président Kabila au pouvoir. Le 24 avril-date anniversaire de la naissance du multipartisme, l’opposition confirme la tenue de son meeting sur l’esplanade du boulevard triomphal dans l’espace compris entre les avenues triomphal et enseignement. Fayulu était en campagne de sensibilisation dans différents quartiers de Kinshasa. Au regard de la mobilisation, il indique que les congolais seront nombreux à ce grand rassemblement. Devoir de mémoire oblige, il faut rappeler aux congolais leur histoire. Un peuple sans histoire est un peuple sans âme, déclare Fayulu pour qui le 24 avril a le mérite de déclencher la démocratisation de notre pays. Il croit que les apprentis dictateurs vont déchanter. Là où Mobutu a fléchi, argumente le leader de l’Ecidé, personne d’autre ne peut oser retourner les congolais à la pensée unique ou à tuer la démocratie par la violation de la constitution. Le leader de l’Ecidé prévient qu’il n’y a aucune inquiétude pour le meeting. Il appelle la police de la Monusco à veiller pour prévenir les troubles. Après la messe du stade des Martyrs et la mobilisation des militants des partis du pouvoir pour la question orale avec débat du premier ministre Matata, Fayulu espère qu’il n’y aura pas de politique de deux poids, deux mesures. C’est un meeting pacifique et donc, les services de M. Kabila ne doivent pas tenter de semer les troubles.

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