Martin Fayulu molesté, arrêté puis libéré

Lundi 16 mai 2016 - 09:12

 

Rien ne change dans la détermination de Martin Fayulu à affronter le régime Kabila. Arrêté avant la ville morte de Kinshasa, Fayulu l’a été de nouveau à Bandundu ville. Le radical opposant a fait face aux forces de l’ordre qui l’ont empêché d’entrer dans la ville de Bandundu. D’abord, l’homme a déjoué leur vigilance en prenant le bateau là où ils pensaient le voir débarquer par avion. A l’entrée de la ville, un cordon sécuritaire a été placé pour bloquer la route au leader de l’Ecidé et son équipe. Après quatre d’heures d’attente et des empoignades avec la police à l’entrée de la ville, la population a réussi à frayer le chemin à son leader qui l’a porté en triomphe. A peine, la procession a commencé dans la ville, l’opposant a, aussitôt, été arrêté, ses objets saisis, puis libéré très tard. Très téméraire, Fayulu a maintenu toutes ces manifestations. Au cours d’une conférence-débat dimanche dans la salle des conférences de la paroisse Saint Hyppolite de Bandundu ville, le président de l’Ecidé a rejeté l’arrêt de la cour constitutionnelle. Arrêt, dit-il, qui fait croire aveuglement aux caciques de la Majorité que leur mentor restera au pouvoir après son deuxième et dernier mandat. C’est de la pure illusion, raconte Fayulu dans une salle bondée du monde. Il a appelé les habitants de Bandundu ville à se mobiliser pour dire non au troisième mandat, non au glissement et exiger la tenue de la présidentielle dans le délai constitutionnel. A cette occasion, Martin Fayulu a lancé l’appel à la population de cette province de participer activement à la marche du 26 mai prochain. Marche qui constituera un signal fort pour le régime qui refuse de raccrocher les crampons. Malgré les intimidations et harcèlements, Fayulu a promis de poursuivre son périple dans les autres provinces du pays. Difficile d’être opposant au Congo-Démocratique. Le coordonnateur des Forces acquises au changement le sait mais fait avec. C’est le prix à payer pour faire partir M. Kabila, se targue Fayulu serein après son arrestation. Il faut continuer le combat, enchaine-t-il.

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