Les bateaux accostent difficilement ces derniers temps au port international de Matadi et de Boma au Bas-Congo, à la suite de la baisse du niveau d’eau et au manque d’entretien du bief maritime du fleuve Congo par la Congolaise des voies maritimes (CVM). La Fédération des entreprises du Congo (Fec) a appelé lundi 23 février la CVM de s’acquitter de son devoir en se dotant d’engins nécessaires pour l’entretien régulier du bief maritime.
Pour bien naviguer sur ce bief maritime, les navires sont obligés d’alléger leur charge, a précisé à Radio Okapi le président de la Commission nationale PME et Commerce de la Fédération des entreprises du Congo (Fec), Dieudonné Kasembo Nyembo.
Il a appelé les responsables de la CVM à adopter une bonne politique de gestion permettant un dragage régulier:
«Le bief maritime, c’est comme la route nationale numéro 1. Vous n’allez pas […] lier la circulation sur la voie à un paiement donné, pendant que les opérations [trafic] paient suffisamment. De quelle manière la CVM utilise cet argent-là ? Nous payons suffisamment, parce que de tous temps, c’est ce que nous payons toujours.»
Contactés les responsables de la Congolaise des voies maritimes (CVM) dans la ville Boma ont promis de fournir plus d’explications dans un bref délai.