La mairie de la ville de Matadi dirigée par Jean Marc Nzeyidio Lukombo a publié depuis le mercredi 4 février 2015, l’arrêté urbain n° 002/00/HV/2015 fixation le prix d’une course en taxi, taxi-moto et taxi-bus sur toute l’étendue de cette ville portuaire. Désormais, la course en voiture taxi ou taxi-moto revient à 450 FC contre 500 FC avant ; tandis que celui en taxi-bus passe 350 FC contre 400 FC avant.
Pour ramener les chauffeurs de taxi aux bons sentiments, une grande réunion de concertation a réuni autour d’une même table l’ACCO, quelques propriétaires des voitures, les membres du Ministère des Transports et Voies de Communication ainsi que les membres du Conseil Urbain de Sécurité.
Chaque groupe concerné a présenté des propositions qui ont tenu compte notamment du trajet à parcourir et de la consommation du carburant ; lesquelles propositions ont abouti à un compromis à l’amiable.
Le maire Jean Marc Nzeyidio Lukombo s’est déclaré très satisfait du climat de compréhension mutuelle qui a caractérisé cette rencontre.
Il a par ailleurs interdit formellement la pratique tant décriée de » demi terrain » à laquelle recourent certains conducteurs de taxi malintentionnés.
Il promet à cet effet des sanctions sévères aux récalcitrants. C’est dans le même cadre, il a instruit les trois bourgmestres de la ville de Matadi à veiller scrupuleusement à l’exécution de cet arrêté relatif à la baisse du prix de transport par taxi qui, somme toute, est la conséquence logique de la révision à la baisse du prix du litre de carburant à la pompe.
Sur le terrain, les taximen en font cependant à leur tête en continuant à percevoir 500 FC par course en taxi ou taxi-moto et 400 FC celle de taxi-bus. Et cela, au vu et au su des tenants du pouvoir de la ville de Matadi qui ne disent mot. Selon plusieurs témoins, les taximen continuent à faire payer 500 FC la course, en brandissant comme prétexte le manque de petites coupures de 50 FC devant leur favoriser les échanges.
Le Maire de Matadi, quant à lui, dit avoir pris langue avec le Directeur Provincial de la Banque Centrale du Congo qui a accepté d’injecter sur le marché plus de 300.000 FC en petites coupures de 50 FC pour faciliter les opérations d’échange.
Mais en dépit de cette bonne volonté de la Banque Centrale du Congo, l’arrêté de la mairie continue à être foulé aux pieds par les chauffeurs.
Par Dieudonné Muaka Dimbi