Matadi : Un jeune homme tue son père et le découpe en morceaux

Mercredi 15 avril 2015 - 11:10

Un jeune homme a tué son père et découpé son corps en deux morceaux. Ce drame a eu lieu dans la nuit du lundi 6 mars dernier à Kitomesa, un quartier populeux de Nzanza , l’une des trois communes de la ville portuaire de Matadi, chef-lieu de la province du Kongo Central.

En effet, selon les bribes d’informations que nous avons pu glaner de la part des habitants de ce quartier, il ressort que le jeune homme, connu comme un bandit de grand chemin, est un habitué de la prison centrale de Matadi.

Ce dernier, nous a-t-on laissé entendre, digérait très mal les attitudes maintes fois affichées par son père biologique qui, semble-t-il, ne cessait de le dénoncer auprès de la police chaque fois qu’il commettait un forfait.

Ne pouvant plus supporter un tel comportement de son géniteur, il a enfin décidé de l’éliminer physiquement, pour lui permettre désormais de commettre en toute quiétude ses multiples délits.

C’était après l’avoir copieusement tabassé, apprend-on de Nour Lukombo, bourgmestre de la commune de Mvuzi. Pris de panique après avoir réussi son coup et ne sachant comment se débarrasser du cadavre, il l’a découper en deux morceaux.

Il prendra à cet effet la partie inférieure de l’ homme sans vie pour aller la jeter derrière l’Hôpital Général de Référence de Kiamvu, à quelques mètres seulement du night-club » Solution « ,où il a été nuitamment surpris par les jeunes gens du quartier qui ont crié au scandale.

L’ayant maitrisé grâce à leurs biceps, ces derniers ont saisi au plus vite le commissariat de la police de Kitomesa qui, sans plus tarder, a envoyé ses éléments.

Les policiers n’ont pas eu de la peine pour mettre la main sur le suspect. Cependant, en dépit de toutes les démarches menées jusque là, la partie supérieure du cadavre demeure à ce jour introuvable.

Mais en attendant le dénouement de l’enquête qui se poursuit, la partie inférieure du cadavre a été acheminée à la morgue de l’Hôpital Général de Référence de Kinkanda, où elle se trouve gardée.

Par Dieudonné Muaka Dimbi