Le ministre de la Communication et Médias a, par ailleurs, affirmé qu’adopter la dépénalisation, c’est élargir le cercle de la liberté d’expression, c’est renforcer la démocratie.
Le ministre de la Communication et Médias, Lambert Mende Omalanga, a procédé hier mardi 22 décembre, au Cercle de Kinshasa à Gombe, à l’ouverture des travaux dans le cadre de la table ronde consultative sur la dépénalisation des délits de presse en RDC. Organisé en partenariat avec l’Unesco, cet atelier consultatif qui rassemble autour de la même table les experts du gouvernement, des juristes, des professeurs d’Université, les défenseurs des droits des journalistes, ainsi que des professionnels des médias a pour vocation de baliser la voie à l’éventuelle adoption de la loi sur la dépénalisation des délits de presse en RDC. Ce qui élargira davantage le cercle de la liberté d’expression selon le ministre Mende.
Ces assises qui planchent sur des problématiques liées à la dépénalisation des délits de presse en RDC dureront deux jours. Les experts du secteur de droit et des médias ont eu à travailler en mode brainstorming la journée d’hier, afin de ressortir toutes les situations problématiques consécutives à la dépénalisation des délits de presse. C’est aujourd’hui 23 décembre qu’ils vont devoir se répartir en panel selon les thématiques afin d’égrener tous les problèmes afférents à cette réforme juridique et, le cas échéant, proposer des recommandations au gouvernement.
Les résolutions auxquelles aboutiront ces deux jours de réflexion serviront de boussole au ministère de la Communication et Médias afin de baliser la voie à l’élargissement du cercle de la liberté d’expression, ainsi qu’à la consolidation de la jeune démocratie congolaise.
LA DEPENALISATION RIME AVEC LA RESPONSABILITE DES JOURNALISTES
" Adopter la dépénalisation, c’est à mon avis, élargir le cercle de la liberté d’expression. C’est renforcer la démocratie congolaise. Mais le faire sans protéger en même temps la liberté et la dignité de l’autre reviendrait à appliquer à un malade un remède pire que le mal ", a indiqué le ministre Lambert Mende.
Le ministre a par ailleurs appelé les participants à cet atelier à un sens élevé de responsabilité afin d’éviter que cette dépénalisation des délits de Presse n’ouvre la voie aux abus de tous ordres. D’où la nécessité de mettre en place des mécanismes destinés à éviter des débordements.
Et le ministre Mende de préciser : " Le gouvernement de la RDC reste fermement convaincu qu’il n’y a pas de démocratie sans liberté de la presse, tout comme il n’y a pas de liberté qui vaille sans responsabilité. La dépénalisation n’est pas synonyme de déresponsabilisation ou d’immunité." L’UNESCO DISPOSEE A APPUYER LE PROCESSUS ELECTORAL EN RDC
Présent à cette cérémonie d’ouverture, le représentant de l’Unesco en RDC, Abdourahamane Diallo, a salué cette initiative louable prise par le ministère de la Communication et Médias et a témoigné l’engagement de son organisation à soutenir la RDC dans cette voie de consolidation de la démocratie.
" Je suis très heureux de faire le constat que la République démocratique du Congo et l’Unesco font chemin ensemble en vue, d’une part, de promouvoir un environnement porteur pour la liberté d’expression, la liberté de la presse, la sécurité des journalistes, et d’autre part, de favoriser l’accès pour tous à l’information et au savoir ", a indiqué Abdourahamane Diallo.
Le numéro un de l’Unesco a ensuite réitéré la disponibilité de son organisation à accompagner le gouvernement congolais pour les autres chantiers majeurs à savoir, l’appui au processus électoral par le renforcement des capacités des professionnels des médias en terme de couverture des élections, et l’appui au projet de la Maison de la Presse, en réponse aux besoins des journalistes et professionnels des médias œuvrant en RDC.Orly-Darel NGIAMBUKULU
Ces assises qui planchent sur des problématiques liées à la dépénalisation des délits de presse en RDC dureront deux jours. Les experts du secteur de droit et des médias ont eu à travailler en mode brainstorming la journée d’hier, afin de ressortir toutes les situations problématiques consécutives à la dépénalisation des délits de presse. C’est aujourd’hui 23 décembre qu’ils vont devoir se répartir en panel selon les thématiques afin d’égrener tous les problèmes afférents à cette réforme juridique et, le cas échéant, proposer des recommandations au gouvernement.
Les résolutions auxquelles aboutiront ces deux jours de réflexion serviront de boussole au ministère de la Communication et Médias afin de baliser la voie à l’élargissement du cercle de la liberté d’expression, ainsi qu’à la consolidation de la jeune démocratie congolaise.
LA DEPENALISATION RIME AVEC LA RESPONSABILITE DES JOURNALISTES
" Adopter la dépénalisation, c’est à mon avis, élargir le cercle de la liberté d’expression. C’est renforcer la démocratie congolaise. Mais le faire sans protéger en même temps la liberté et la dignité de l’autre reviendrait à appliquer à un malade un remède pire que le mal ", a indiqué le ministre Lambert Mende.
Le ministre a par ailleurs appelé les participants à cet atelier à un sens élevé de responsabilité afin d’éviter que cette dépénalisation des délits de Presse n’ouvre la voie aux abus de tous ordres. D’où la nécessité de mettre en place des mécanismes destinés à éviter des débordements.
Et le ministre Mende de préciser : " Le gouvernement de la RDC reste fermement convaincu qu’il n’y a pas de démocratie sans liberté de la presse, tout comme il n’y a pas de liberté qui vaille sans responsabilité. La dépénalisation n’est pas synonyme de déresponsabilisation ou d’immunité." L’UNESCO DISPOSEE A APPUYER LE PROCESSUS ELECTORAL EN RDC
Présent à cette cérémonie d’ouverture, le représentant de l’Unesco en RDC, Abdourahamane Diallo, a salué cette initiative louable prise par le ministère de la Communication et Médias et a témoigné l’engagement de son organisation à soutenir la RDC dans cette voie de consolidation de la démocratie.
" Je suis très heureux de faire le constat que la République démocratique du Congo et l’Unesco font chemin ensemble en vue, d’une part, de promouvoir un environnement porteur pour la liberté d’expression, la liberté de la presse, la sécurité des journalistes, et d’autre part, de favoriser l’accès pour tous à l’information et au savoir ", a indiqué Abdourahamane Diallo.
Le numéro un de l’Unesco a ensuite réitéré la disponibilité de son organisation à accompagner le gouvernement congolais pour les autres chantiers majeurs à savoir, l’appui au processus électoral par le renforcement des capacités des professionnels des médias en terme de couverture des élections, et l’appui au projet de la Maison de la Presse, en réponse aux besoins des journalistes et professionnels des médias œuvrant en RDC.Orly-Darel NGIAMBUKULU