Mesures de stabilisation et de relance de l’économie : malentendus dissipés avec la FEC

Jeudi 10 mars 2016 - 10:36

Après un moment de résistance, la FEC, soutenue par d’autres organisations patronales de la RDC, a finalement adhéré aux 28 mesures urgentes adoptées dernièrement par le gouvernement pour contenir la chute des matières premières. Entre le gouvernement et la FEC, les malentendus ont été dissipés.

 

Entre la Fédération des entreprises du Congo (FEC), principale organisation patronale de la RDC, et e gouvernement, il n’y a plus de malentendus sur la mise en œuvre de 28 mesures urgentes pour la stabilisation et la relance de l’économie nationale. L’on se rappelle qu’à la suite de la chute brutale des cours de principaux produits d’exportation de la RDC, le gouvernement a été amené, de manière unilatérale, à prendre une série de mesures pour contenir le choc.

 

Dans sa volonté d’associer la FEC et d’autres organisations patronales dans la phase de mise en œuvre de ces mesures, le gouvernement s’est, par contre, buté à une certaine réticence de ces interlocuteurs. Cependant, la FEC n’a pas fermé la porte à toute forme de négociation, dans le but de dissiper tout malentendu.

 

Ainsi, après la rencontre de la semaine dernière qui a tenté de trouver un compromis, les deux parties, c’est-à- dire le gouvernement et les organisations patronales, avec à leur tête la FEC, se sont finalement retrouvés le mardi 8 mars autour du ministre de l’Economie, Modeste Bahati Lukwebo. Les nouvelles sont bonnes après ces discussions. En toute humilité, le gouvernement a donc accepte d’intégrer dans la matrice de 28 mesures urgentes le point de vue de la FEC.

 

Au sortir de ces échanges, le président de la FEC, Albert Yuma, n’a pas caché sa satisfaction. Il s’est dit très flatté de l’esprit « d’ouverture» dont a fait preuve le gouvernement, en acceptant de prendre en compte le point de vue de la FEC. Pendant les deux séances d’échanges qui ont réuni les deux parties, Albert Yuma a fait remarquer que les travaux se sont déroulés dans une ambiance de profonde «harmonie», saluant, à cet effet, le leadership du ministre Bahati dans la conduite de ces débats.

 

Content de voir le gouvernement répondre positivement aux aspirations de la FEC, Albert Yuma a rappelé que le secteur privé, dont il se faisait le porte-parole, s’engager à « accompagner» le gouvernement dans la mise en œuvre de ces mesures.

 

L’on se rappelle que le 26 janvier dernier, sous la houlette du président de la République, le Conseil des ministres a arrêté un train de mesures visant l’atténuation des effets pervers de l’économie internationale sur la RDC. C’est dans le cadre de leur mise en œuvre que le ministère de l’Economie a organisé une réunion avec les fédérations du secteur privé dans l’optique d’impliquer toutes les parties prenantes au processus. Cette réunion a permis de dégager une vision commune sur les actions à mener en rapport avec ces mesures.

Tout en saluant cette approche, la Troïka stratégique a, à sa dernière réunion du lundi 7 mars, demandé au ministre Bahati de veiller au respect de la lettre et de l’esprit des mesures convenues. Chose faite depuis le mardi 8 mars 2016 - les deux parties regardant désormais dans la même direction.

Par F.K.

 

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