New Deal, Partenariat mondial : mystères et mysticismes, où nous (en)traîne l’homme à la cravate rouge ?

Vendredi 10 octobre 2014 - 11:15

Sur demande du NEPAD, la RDC, par le biais du ministère du Plan, organise du 10 au 12 novembre 2014 à Kinshasa, un atelier régional (Afrique) sur le New Deal et le Partenariat Mondial pour la coopération efficace au service du développement. Le Ministre du Plan et Suivi de la Mise en Œuvre de la Révolution de la Modernité en RDC Célestin Vunabandi l’a annoncé le 6 octobre dernier à Kinshasa, lors d’un atelier technique sur la mise en œuvre du Partenariat Mondial, du New Deal et sur la gestion de l’aide au développement.

Alors que, et les services publics et les privés, et les juristes sont encore à apprendre à maîtriser l’ABC de l’OHADA, voilà encore un traité dont l’opinion ne sait rien, ni des tenants ni des aboutissants. «New Deal ! Je n’en ai sais rien! », c’est un élu qui répond ainsi. Pourtant, c’est compte tenu de l’implication forte de la RDC dans le processus de mise en place du New Deal, a laissé entendre Vunabandi, que le NEPAD a, en effet, proposé à Kinshasa d’organiser un autre atelier régional après celui tenu du 16 au 18 novembre 2013,  au cours duquel a été publiée «la version finale du baromètre de la fragilité» .

7sur7.cd a abordé un conseiller du ministre du Plan à propos de «New Deal». Réponse : c’est la nouvelle politique de l’aide basée sur l’efficacité du développement. En d’autres termes, avons-nous interprété : du déjà entendu. Seulement, cette manière nouvelle de présenter l’aide au développement suscite suspicions et interrogations en ce temps où l’on parle du « nouvel ordre mondial » avec tous les mysticismes qu’il renferme. Il sied de rappeler que c’est aux Etats-Unis, en 1933, que « New Deal » a pour la première fois été évoqué. La consommation de l’alcool a, par exemple, été formellement interdit. Y a-t-il un lien avec le « New Deal » en question ?  Où nous entraîne donc Matata, dont la traditionnelle cravate rouge fait l’objet d’acerbes critiques et mises en garde dans les églises de réveil. Son ministre du Plan fait déjà voir la dimension universelle du New deal. Il y a plusieurs défis subsistent encore sur le plan international comme sur le plan interne de notre pays pour la mise en œuvre du Partenariat Mondial pour la coopération efficace au service du développement tout comme du New Deal, Et Vunabandi d’expliquer ces défis sont liés à l’alignement sur les priorités de développement des pays en développement, à l’appréciation des résultats de développement grâce à l’utilisation des systèmes nationaux, à l’accroissement des progrès en matière de transparence et de recevabilité, à l’utilisation des évaluations de fragilités pour guider la planification et la programmation, à la faible prévisibilité à moyen terme de l’aide, à la faible adhésion de l’ensemble des acteurs et parties prenantes aux objectifs du « New Deal ».

D’après Vunabandi, la République Démocratique du Congo a non seulement endossé le New Deal depuis février 2012, mais aussi pris part aux principaux fora sur le Partenariat Mondial depuis 2012, en fait depuis que « l’homme à la cravate rouge » est  au 5, avenue du Roi Baudouin…à la Primature. L’atelier ouvert par le ministre du Plan le 6 octobre dernier regroupe, en effet, plusieurs experts du gouvernement congolais, les acteurs de la société civile du secteur privé ainsi que les partenaires au développement en RDC, en vue d’élaborer une feuille de route des mise en œuvre des engagements, à même de permettre à la RDC de tirer profit du Partenariat Mondial, du New Deal et d’une gestion repensée de l’aide, d’apporter à l’aube de l’adoption de l’Agenda International Post-2015. Une contribution plus proactive, fait comprendre Vunabandi, sur ces questions pour des réunions de haut niveau à venir en Afrique et au monde. Dans  les sectes kabbalistiques on aime à conclure par : Malheur à celui qui n’a pas compris.