Pays majoritairement chrétien, la RDC s’apprête à célébrer Noël. Dans quelques heures, il nous sera né le Prince de la paix, source d’espérance et d’espoir. Un Noël particulier pour les Congolais. Car, la Nativité 2015 ouvre la voie à une année pleine d’incertitudes. Du moins, vu des hommes.
Une année électorale sur laquelle personne ne peut parier un kopeck quant à son dénouement. D’autant moins que le dialogue ne pointe toujours pas à l’horizon. Il semble même s’éloigner et se perdre dans le firmament. Des protagonistes se regardant de plus en plus en chien de faïence. Pas de bon augure. Pas de quoi déborder d’optimisme.
Alors, faut-il désespérer de Noël. Evidemment non ! Bien au contraire. Le Christ est précisément venu pour chasser le désespoir. Que Noël permette aux uns et aux autres de mettre un peu d’eau dans leur vin ou dans leur limonade, c’est selon.
Que la naissance d’Emmanuel soit l’occasion pour établir des passerelles entre les différents pôles politiques ! Que La Nativité soit synonyme de rapprochement et de réconciliation, en vue de conjurer toutes les hypothèques sur 2016, ce pays est trop complexe pour l’imaginer en proie au flottement et…peut-être, in fine, au chaos.
On ne saurait prétendre aimer la RDC et parier sur le pourrissement . Personne n’en sortirait gagnant. Sauf ceux dont l’agenda est le saucissonnage, la soudanisation ou, comble du pire, la somalisation de la RDC. Trêve de millénarisme. Le Sauveur est parmi nous. Joyeux Noël ! José NAWEJ
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