Nouvelle province du Kwango : l’appel du commissaire spécial

Jeudi 26 novembre 2015 - 12:36

Le commissaire spécial de Kwango appelle ses administrés à l’unité et à l’amour du travail pour le développement de la nouvelle province.

Le commissaire spécial de la nouvelle province du Kwango, Larousse Kabula, a pris ses fonctions. La cérémonie, organisée à Kenge, chef-lieu de la nouvelle province, le lundi 23 novembre, a été marquée par la détermination et l’implication de toute la population et de nouveaux dirigeants pour le développement du Kwango.

Dans son adresse, Larousse Kabula, entouré de ses deux adjoints, Emery Kaputu et Mathilde Muzinga, a appelé ses administrés à se mettre résolument au travail et à combattre les anti-valeurs qui freinent le développement de la nouvelle province. L’unité, a, par la suite, été le maître- mot qui a dominé la manifestation. Les Kwangolais, appelés à profiter de nouvelles opportunités de développement grâce au démembrement de l’ex-Bandundu, entendent œuvrer dans l’unité et la paix.

 

Aussitôt la cérémonie terminée, les nouveaux dirigeants du Kwango se sont attelés, à travers une séance de travail à huis clos, aux principaux défis qui se posent.

 

Le constat sur le terrain est amer : non seulement la ville souffre d’un manque criant d’infrastructures devant abriter les services de l’Etat, mais le peu dont elle dispose encore sont indignes d’abriter toute une province.

 

L’image vétuste du gouvernorat traduit tout. C’est un bâtiment construit avant l’indépendance du pays et qui n’a pas connu d’entretien depuis belles luret1es. Les bureaux de l’Agence nationale de renseignements sont dépourvus de toitures, emportées, il y a plusieurs années, par la pluie. La résidence du gouverneur n’est pas exemptée par l’usure du temps…

 

Au-delà, le tableau peint par le commissaire spécial et ses adjoints reprennent d’autres besoins inhérents au développement. C’est notamment l’électricité et l’eau. La Snel n’existe que de nom à Kenge, une ville où la population vit la pénurie d’eau. A cela, s’ajoutent des défis liés à l’absence de routes de desserte agricole.

Par ailleurs, la population et les dirigeants devront ainsi se serrer les coudes pour profiter des atouts qui se présentent : des vastes étendues favorables à l’élevage et à l’agriculture. Aussi, le Kwango peut-il toujours capitaliser sa proximité avec l’Angola pour son développement rapide.

 

Par Pitshou MULUMBA