ONEM : Hommage à Bushiri Mirikitano décédé au Nord-Kivu

Jeudi 16 octobre 2014 - 12:31

Le Directeur Général de l’Office National de l’emploi (ONEM) Hélian Kikudi Angélique, accompagnée de son adjointe, Liziève Itela Clémentine, avec l’ensemble du personnel de ville province de Kinshasa, ont rendu un dernier hommage mérité, au feu Bushiri Mirikitano Kalinda, qui fut directeur adjoint dans la province du Nord-Kivu, mort survenue dans la soirée du 08 octobre dernier, à la suite d’une intervention chirurgicale ratée.

 

En effet, c’était avec beaucoup des larmes aux yeux que la grande famille de l’ONEM s’est recueillie, ce lundi 13 octobre 2014, à la Direction Générale, située sur l’avenue du Haut comma ndement, dans la commune de la Gombe, pour partager un moment de douleur et d’amertume de la suite de la disparition de leur collègue, ami et frère. Le DG Hélian Kikudi Angélique, atristement a rappelé aux agents et cadres de l’ONEM, présents à la cérémonie funéraire, l’unique occasion qui a fait l’objet de cette rencontre, le deuil d’un travailleur compétent et honorable, mort à fleur de l’âge. Elle a fait savoir à ses travailleurs que M. Mushiri est mort dans les conditions pénibles, de maladie, il a subit une intervention chirurgicale mal faite et au bout de 3 mois, une infection se déclara chez lui, il fallait rouvrir la plaie pour nettoyer l’endroit où il avait subi l’opération, mais sans succès et il est tombé sous le choc, quelle triste fin.

 

Pour le Président de la Délégation syndicale de l’ONEM, M Kilende Athanase, cette perte est énorme, il a profité de cette opportunité pour louer l’implication personnelle, non seulement en assistant le défunt tout au long de sa maladie mais aussi pour la prise en charge des frais funéraires en totalité. Le représentant du personnel a saisi aussi, l’occasion pour interpeller et demander l’autorité d’approuver le projet d’affiliation des cadres et agents de l’ONEM auprès des centres et formations hospitalières pour une meilleure prise en charge de leurs familles respectives conformément aux dispositions légale ; de finaliser le projet d’affiliation du personnel à l’INSS, pour assurer la sécurité sociale post-carrière ; de procéder à la réouverture des travaux des négociations de la convention collective de l’office, instrument par excellence devant garantir les droits et avantages sociaux des travailleurs et, gage d’une paix sociale durable au sein de l’entreprise. C’est à ce titre qu’il a fait savoir que l’illustré disparu a quitté la terre des hommes physiquement, mais la qualité des loyaux services qu’il a rendus restera à jamais marquée d’une tâche blanche dans la mémoire de la grande famille de l’ONEM.

 

En guise de témoignage, le Directeur provincial de Goma, M. Floribert Djemba Hyango, a dans une correspondance, révéler que jusqu’au dernier jour de travail à l’ONEM, le jeudi 25 septembre 2014, rien ne faisait prévoir le fatal événement car sa santé était parfaite, jusqu’à son hospitalisation et la dégradation de son état de santé, jusqu’à sa mort. Il a quitté, avait-il dit, les siens en laissant une veuve et six enfants, né le 20 octobre 1973, d’une famille à Walikale, licencié en Droit public à l’UNIGOM en 2004, après un brillant parcours à l’EP Wela et l’Institut Wema de Walikale.

 

Rappelons qu’il y a 15 moi passés, la mort avait visitée l’ONEM en lui arrachant, le 22 juillet 2013, un autre collègue de la direction provinciale du Bas-Congo, il s’agissait de M. Phoba Mawala, comme si l’office est poursuivie du signe indien, s’exclame le DG, une autre mauvaise nouvelle a été annoncer au cours de ce recueillement, parlant de la mort de la fille de l’ancien DG de l’ONEM, M. Matondo Kwazambi.

Que son âme repose en paix.

 

Il faut signalé qu’un bain de consolation a été partagé pour couronné la manifestation, mais auparavant, un fils maison, pasteur et berger d’une église de réveil à Kinshasa, a exhorté ses amis et collègues sur la prise de conscience sur la limite de notre séjour sur la terre et il faudrait en profiter pour faire du bien, car la mort, c’est un jugement, pense-t-il.

Julie Ngalula