Plainte collective de la BCC contre BIAC: les Blattner, M. Losembe, R. Melotte et consorts poursuivis pour escroquerie. (Document BCC ci-dessous).

Samedi 4 juin 2016 - 15:01
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Longtemps insensible ou impuissant face aux pleurs des épargnants congolais, floués et abusés par une gestion calamiteuse des dirigeants de la Banque internationle pour l'Afrique (Biac), le gouverneur de la Banque Centrale du Congo, Deogaratias Mutombo, passe enfin aux choses sérieuses dans le dossier Biac.  Il vient de porter plainte contre les administrateurs et dirigeants de la Biac pour «actes de megestion ayant suscité la banqueroute». La conséquence :c'est la dilapidation de l'épargne du public écrit le gouverneur de la BCC. Sont concernés par cette plainte les personnes ci-après: Charles Sanlaville, Elwyn Blattner, Michel Losembe, Robert Melotte, Michael Blatner, Blaise Mbatshi et Édouard Mambu. Cette association des malfaiteurs est poursuivie aussi pour escroquerie, faux et usage de faux en écritures et abus de confiance par l'Institut d'émission. Le gouverneur de la Banque  centrale du Congo demande au Procureur général de la République d'ouvrir urgemment une action pénale contre cette bande des malfrats. Il lui demande aussi de geler leurs avoirs. Ce réveil tardif du superviseur des institutions financières, dont la défaillance a été soulignée plusieurs fois, suffira-t-il? Rien n'est moins sûr! Car tout ce beau monde de la Biac a déjà pris la poudre d'escampette. Les Blatner sont tous partis en Europe. Robert Melotte et C. Salanville se la coulent douce en France. Aux dernières nouvelles, Michel Losembe hume l'air frais des États-Unis. Triste fin pour l'ancien patron de l'Association congolais des banques (ACB) lui l'ancien de la Citi Group qui rêvait de prendre un jour les rennes de la BCC.
La BCC, qui a placé la BIAC sous son administration, est à la recherche d'un repreneur. Mais la question de l'ardoise de 90 millions $ laissée par les ex dirigeants de la Biac, constitue l'obstacle à une recapitalisation rapide par un nouvel acteur. En entendant le dénouement de la crise, les épargnants sont priés de prendre leur mal en patience. Quel calvaire pour eux! À l'avenir que la BCC ne se laisse pas abuser comme un bleu. Elle doit faire preuve de plus de rigueur et de sérieux en appliquant la loi sans état d'âme. Le détachement ce moule de vrais hommes d'État qui manque cruellement aux institutions publiques de la RDC. Et qui cause autant de souffrance dans la pauvre population innocente. (Document ci-dessous).

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