Poésie : « L'Oreiller des lamentations » de Glad Amog Lemra

Jeudi 11 juin 2015 - 04:53

L'auteur, réalisateur et metteur en scène d'origine congolaise Glad Amog Lemra s'est prêté à nos questions à l'occasion de la publication de son recueil de poèmes « L'oreiller des lamentations ». Un ouvrage qu'il dédicacera lors du Marché de la Poésie les 11 et 13 juin 2015 à la place Saint-Sulpice, à Paris 6ème .

Glad Amog Lemra, n'est-ce pas surprenant pour un réalisateur de films de se retrouver parmi les poètes ?

Non, il n'y a rien de surprenant à cela parce que toute œuvre cinématographique n'est que le prolongement d'une forme d'écriture. D'ailleurs, l'illustre Sembène Ousmane fut écrivain et réalisateur comme tout le monde le sait. La poésie est mon premier amour. C'est donc un rêve de gosse qui se réalise et j'en suis très heureux.

Pourquoi la poésie et pas un autre genre littéraire ?

J'aime jouer avec les mots, j'aime susciter la réflexion, j'aime le mystère.

Qu'avez-vous à dire par l'écriture que vous ne pouvez dire par le cinéma ?

Le cinéma reste et restera pour moi la narration de mes écrits. Les deux vont de paire, mais dans un ordre précis : Écriture/cinéma.

Parlons de « L'oreiller des lamentations ».

C'est une observation de la société, de ma société. Une expression d'un amour porté par la tristesse...il est à lire.

Ce livre laisse entrevoir un Glad Amog Lemra soucieux de la condition humaine et du devenir de l'homme ? Comment expliquer cela ?

Je pense qu'en tout homme il y a une niche d'humanisme qui devrait pouvoir nous offrir du miel. L'amour devrait régir notre monde. On peut être rêveur, mais c'est le seul droit absolu qu'on ne puisse nous confisquer.

Vous êtes un auteur, metteur en scène et réalisateur de renommée internationale. Vous publiez votre premier livre. Il y en aura-t-il d'autres ?
J’arrêterai d'écrire le jour où la terre me rappellera. Et j'ose espérer qu'elle ne me convoquera pas de si tôt (rires).

Où trouvez-vous le temps d'écrire entre la préparation des scénarios de vos films, les voyages, les tournages, les festivals et les multiples sollicitations ?

Le temps, il faut savoir se le donner pour toute chose. Je suis casanier, je sors lorsque cela est utile et nécessaire. Je n'ai aucune contrainte familiale et où que je me trouve, il y a toujours un créneau pour l'écriture.

 

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