La résidence de Mme Micheline Kulumba, Secrétaire générale adjointe du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), a été prise d’assaut le mercredi 18 novembre dernier. Une centaine de jeunes désœuvrés ont répondu positivement à son appel en se rendant à son domicile sur l’avenue Apate, à Lemba. Occasion pour eux de manifester leur soutien au chef de l’Etat et leur volonté d’adhérer au PPRD.
Trois heures durant, ces jeunes qui se recrutent parmi les ’’kadhaffis’’, les ’’zoulous’’ et ’’l’Armée rouge’’, des groupes actifs dans les carrefours de Lemba, sont restés suspendus aux lèvres de la Secrétaire générale adjointe du PPRD, qui reconnait avoir déjà bénéficié de leurs services à plusieurs reprises dans le passé, avant sa nomination. Micheline Kulumba leur a parlé du parti du chef de l’Etat et de tous les projets développés par la nouvelle équipe dirigeante du parti, chapeautée par le Secrétaire général Henri Mova Sakanyi. Le discours a visiblement porté.
"Nous avons senti en vous une véritable maman, une personne sensible qui est attentive à nos préoccupations et qui peut bien s’occuper de nous", a déclaré l’un de ces jeunes à Mme Micheline Kulumba, promettant, au nom de tous, qu’ils allaient soutenir le chef de l’Etat et contacté le Secrétaire général Henri Mova pour un encadrement.
Pacte conclu
Aux dires de la Secrétaire générale adjointe du PPRD, tous ces jeunes ont décidé ce soir-là d’adhérer au PPRD et de contribuer à la bonne marche du pays. "C’est pourquoi je leur ai remis, séance tenante, les enseignes du parti, notamment les drapeaux et d’autres emblèmes qu’ils ont reçus à cœur joie", précise-t-elle.
"C’est avec compassion que j’ai compris que ces jeunes ne sont pas encadrés. Que des hommes politiques les manipulent de temps en temps pour arriver à leurs fins. J’ai découvert que, dans ces groupes, il y a plusieurs diplômés, notamment des licenciés en droit, en politique… Je leur ai dès lors demandé de venir s’inscrire au siège du parti pour avoir part à des formations qui leur permettront d’être utiles à la société et d’avoir un emploi", dixit Micheline Kulumba.
"Je suis convaincue qu’il faut accompagner ces jeunes dans ce qu’ils font. Et qu’il ne faut pas les laisser trainer dans la rue, de peur qu’ils ne deviennent, demain, des bombes à retardement", conclut la Secrétaire générale adjointe du PPRD.
Yves KALIKAT